Le nomadisme va-t-il se démocratiser pour permettre à chacun de vivre comme il l’entend ?

Note de synthèse

Philippe JACCOTTET a dit « Même sédentaire, même carnassiers, nous ne sommes jamais que des nomades. »

Le nomadisme va-t-il se démocratiser pour permettre à chacun de vivre comme il l’entend ?

Dans un premier temps, nous observerons que ce mode de vie n’est pas nouveau, qu’il est présent depuis des siècles. Ensuite nous verrons qu’il se modernise et qu’il est également de plus en plus rependu.

Tout d’abord, comme nous l’explique Roger-Pol DROIT dans son article « Qu’est-ce qu’un nomade ? » publié sur le site lesechos.fr, le 15 septembre 2010, le nomade n’a pas de destination fixe. Ils vont de point en point, voyagent, vivent libres. Malheureusement, il y a toujours une rivalité existante entre les personnes dites sédentaires, et les personnes nomades. Le nomadisme existe depuis des siècles, comme nous pouvons le lire dans l’extrait du livre « Le baron perché » collection folip, pp. 95.97 publié en 1957 par Italo CALVINO. Cet extrait nous parle de Côme, le fils ainé du Baron Laverses du Rondeau, âgé de seulement 12 ans qui a choisi de vivre dans les arbres plutôt que de vivre selon code de sa famille. Il nous parle du mode de vie du jeune homme qui passe l’hiver en haut de chêne. Au fil des siècles, le sédentarisme s’est généralisé mais le mode de vie nomades n’a jamais vraiment disparu. En effet, nous retrouvons, de nos jours, de nouveau concept tels que les Tiny House, maison miniature monté sur une remorque qui peut être déplacé. Comme nous le démontre l’interview de Léna, habitante d’une Tiny House, pour le blog « Lecanicole.fr, le blog des petits plaisirs éco-responsables animé par Céline » publié en 2021. Cette jeune fille nous parle de son quotidien nomade, puisqu’elle a, grâce à son habitation, pu déménager 15 fois en 9 ans. Elle nous explique cependant, que ce mode de vie n’est pas à la portée de tout le monde, ce n’est pas pour les personnes qui aiment les grands espaces de vie, puisque c’est une maison fabriquée dans le principe du minimalisme, passe-partout, qui a tout de même ces avantages, comme la liberté et l’absence de problème administratif et de cartons comme les personnes sédentaires. Nous pouvons travailler et vivre tout en voyageant comme nous le montre la couverture du livre « Vanlife et vie nomade. Vivre, voyagé, travailler…sur les routes » de Dana TENTEA et Stéphane BOITEL publié en 2021, édition Eyrolles. Cette affiche nous démontre que la vie sur les routes est possible. Elle nous présente un van aménagé.

Ensuite, les modes de vies de chacun changent, la maison n’a plus fonction de continuité historique ni de confort. Certains trouveront leur confort dans une caravane ou Tiny house tel que nous l’exprime Léna dans l’interview du blog animé par Céline, alors que d’autre préfèrerons le confort d’une grande maison pouvant accueillir beaucoup d’invités, comme nous pouvons le voir. Aussi, nous constatons que le nomadisme a beaucoup évolué, grâce à l’extrait du livre de Italo CALVINO, où Côme, a décidé le 15 juin 1767 de quitter le confort de sa maison de famille pour vivre au sommet d’un chêne et ne jamais en revenir. Aujourd’hui, le nomadisme évolue d’une manière où le nomade, considère maintenant qu’il est partout chez lui. En effet, il pense que son domicile s’étend au monde entier. En effet grâce à leur van, comme vu sur la couverture du livre « Vanlife et vie nomade. Vivre, voyager, travailler... sur les routes » les personnes se sentent partout chez elles, avec une décoration du van à leur image, un itinéraire choisi par leur soin.

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