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Le bonheur ne réside pas dans le nomadisme dans Le Survenant.

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Par   •  6 Août 2017  •  Dissertation  •  668 Mots (3 Pages)  •  1 376 Vues

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Étape 1 : Plan du développement

Argument principal 1

Le bonheur ne réside pas dans le nomadisme pour le personnage nomade. Au contraire, il s’agit de son malheur.

Sous-argument 1 : Le nomadisme rend le Survenant malheureux car il ne peut pas appartenir pleinement à une communauté.

Sous-argument 2 : Même le Survenant est conscient qu’il s’agit de son malheur et le craint.

Sous-argument 3 : Le Grand-Dieu-des-routes manque de contrôle sur lui-même ce qui l’attriste.

Argument principal 2

Le bonheur des habitant du Chenal résident dans leur sédentarité.

Sous argument 1 : Leur terre et la nature leur apporte de la joie et de la fierté.

Sous argument 2 : Ils sont heureux d’appartenir à une communauté.

Sous argument 3 : La stabilité de leur vie leur permet de plus en profiter.

Étape 2 : Rédaction

Le nomadisme du Survenant ne lui apporte aucun bonheur, au contraire il l’accable. Tout d’abord, son manque d’appartenance à une communauté l’afflige. Au fur et à mesure que le roman se développe, le bohémien semble s’intégrer à la communauté du Chenal du Moine. Cependant, il est bien conscient que : « Pendant un an il avait pu partager leur vie, mais il n’était pas des leurs; il ne le serait jamais. » (p.186) En effet, peu importe ce que fait le Grand-Dieu-des-routes, il ne peut appartenir à aucun groupe. Ce qui est particulièrement marqué par l’emploi de l’adverbe « jamais », puisqu’il accentue l’idée que cela n’est pas un problème passager mais bien une condition persistante. Sa solitude ne sera jamais comblée. De plus, l’étranger craint le sédentarisme et ses contraintes. Lorsque Angélina lui demande sa main, sa réaction est révélatrice : « D’un geste brusque, il se dégagea et la voix enrouée, il dit : « tente-moi pas, Angélina. C’est mieux ». À grandes foulées, il se perdit dans la nuit noire. » (p.182) L’usage du mot « tenter » démontre qu’une partie de lui désire s’établir. En revanche, cette partie se confronte à sa nature nomade qui va finir par le reprendre. Donc, il finit par craindre la vie sédentaire, et son propre désir d’y céder; ce qui démontre que le nomadisme n’est ni un choix, ni un bonheur, mais bien un désir malsain. En effet, le fait qu’il s’enfuit de celle-ci « À grandes foulées » démontre qu’il craint réellement de s’y livrer. On peut constater qu’il a peu de contrôle sur son mode de vie et que cela l’attriste. Après avoir expliqué aux habitants ses raisons pour voyager, il imagine une métaphore qui représente bien son mal : « Une fois de plus l’inlassable pèlerin voyait rutiler dans la coupe d’or le vin illusoire de la route » (p.187). En comparant le nomadisme avec le vin, on comprend qu’il s’agit d’une addiction. La métaphore du vin est aussi renforcée par le terme « illusoire » qui représente bien

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