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Le bonheur dans le Survenant

Dissertation : Le bonheur dans le Survenant. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Juillet 2024  •  Dissertation  •  2 177 Mots (9 Pages)  •  97 Vues

Page 1 sur 9

Devoir 2D – Plan et rédaction        

Étape 1 : Plan du développement

Argument principal 1

Thèse défendue : Oui, le bonheur réside dans le nomadisme.

Argument 1 : Les personnages du Chenal du Moine admire le Survenant et son mode de vie.

1.1 Les gens du Chenal du Moine sont fascinés par les histoires du Survenant. P.50

1.2 Angelica découvre l’amour du nomadisme au travers du Survenant. P.56 - 201

1.3 La plupart des personnages tels que Didace Alphonsine et Marie-Amanda associe le nomadisme avec de bonnes valeurs. 206


Argument principal 2

Argument 2 : Le Survenant trouve son bonheur dans la liberté que lui offre le nomadisme.

2.1 Le survenant voyage quand même à Sorel et aux alentours lors de son séjour au Chenal.

2.2 Le survenant n’aime pas la tranquillité. P. 133-134

2.3 Le survenant ne reste que quelque mois à un endroit avant de repartir.


Étape 2 : Rédaction

Dans Le Survenant, la présence du nomade suscite une fascination chez les personnages du Chenal du Moine à l'égard de son mode de vie si distinct, où semble résider un bonheur particulier. En effet, suite à l’arrivée du Survenant, les habitants du Chenal du Moine deviennent si intéressés par ses histoires d’exploration qu’il devient en quelque sorte l’attraction principale du village : « [les autres du voisinage] Curieux d’entendre ce que le Survenant pouvait raconter du vaste monde, les gens du Chenal accouraient chez les Beauchemin. Pour eux, sauf quelques navigateurs, le pays tenait tout entier entre Sorel […] et la baie de Lavallière et Yamaska, à la limite de leurs terres. » (p. 50).[a] Ce passage démontre clairement l'admiration des habitants pour le Survenant et ses récits. Ils semblent trouver ce mode de vie intriguant, étant donné que la plupart d’entre eux ne se sont jamais aventurés très loin, et ne connaissent donc que les paysages et les personnages avec lesquels ils interagissent au quotidien. De plus, cette fascination du mode de vie nomade peut aussi être perçue auprès d’Angelina : « Depuis qu’Angelina avait fait la connaissance du Survenant, elle ne restait plus assise, immobile, à la veillée; elle errait d’une fenêtre à l’autre. »  (p. 56).[b] Son arrivée à donc fait naître en elle ce désir de ne plus vouloir rester statique. Lorsque le Survenant avait quitté le Chenal, il avait eu une telle influence sur Angélina : « Ah! S’il avait voulu! Je
l'aurais suivi pas à pas, comme son ombre…
 », se dit-elle à la page 201, [c]démontre, par l’emploi de phrases exclamatives et d’une comparaison entre son ombre et elle-même, son amour pour cet homme, et son mode de vie qu’elle était prête à entreprendre afin d’être avec lui.[d] Finalement, certains personnages semblent assocer[e] le nomadisme avec de bonnes valeurs : « C’étais toujours ben un cœur d’or, prêt à tout donner, affirma Alphonsine. Il avait rien à lui. […] Ce qu’il avait appris, sur les routes ou ailleurs, c’était son bien. Il était maître de le garder et il s’en montrait jamais avaricieux. Ni de sa personne.
Ni de son temps. » (p. 206
)[f]. Dans ce passage, Alphonsine et Marie-Amanda valorisent les valeurs du Survenant propres au nomadisme, soulignant qu’il aurait appris lors de ses voyages, puisque ce dernier n’avait aucune possession matérielle.[g] 

Pour conclure, Le Survenant est un roman où la dualité entre le nomadisme et le sédentarisme constitue une thématique centrale de l’œuvre. À la lumière de cette dissertation[h], il est possible d’affirmer que le bonheur réside dans le nomadisme. En effet, la majorité des personnages du Chenal du Moine admirent le Survenant et son mode de vie et veulent entendre les récits de ses aventures. De plus, la liberté que le Survenant ressent lorsqu’il voyage semble être une source de bonheur et un désir profond pour lui. On pourrait donc dire que le personnage du Survenant, qui déstabilisait la tranquillité établie du Chenal du Moine, reflète la période transitionnelle de 1945 au Québec où certains Canadiens français commençaient à s’affranchir de l’idéologie conservatrice.[i] 

Nombre de mots [  510  ]

Grille d’appréciation

Veuillez remplir la grille d’appréciation dans les espaces prévus à cet effet.

Note. — La dissertation critique doit respecter le plus possible le nombre de mots exigés. Un maximum de 50 mots en moins est toléré. Par la suite, pour chaque tranche de 100 mots manquants, 5 % des points sont retranchés à l’étudiante ou à l’étudiant.

Tâche demandée

Rédiger un paragraphe de développement de 400 mots environ comportant un argument principal développé par trois sous-arguments et une conclusion de 100 à 125 mots à partir d’un sujet lié au Survenant de Germaine Guèvremont

Durée de la tâche

4 heures

1. Qualité de l’argumentation (45 %)

L’étudiant(e) traite de façon explicite du sujet de rédaction.

Excellent

(90 % et plus)

 Très bien

(89-80 %)

 Bien

 (79-70 %)

Suffisant

 (69-60 %)

Insuffisant

(59 % et moins)

L'argument principal est cohérent par rapport au sujet posé, clair, convaincant et judicieux.

Il chapeaute parfaitement les sous- arguments.

Les sous-arguments sont clairs, explicites et pertinents par rapport à l'argument principal et aux preuves.

L'argument principal est cohérent par rapport au sujet posé, clair et convaincant.

Il chapeaute très bien les sous- arguments.

Les sous-arguments sont clairs et pertinents par rapport à l'argument principal et aux preuves, mais pas toujours explicites.

L'argument principal est clair et relativement cohérent ou convaincant par rapport au sujet posé. 

Il chapeaute bien les sous-arguments.

Les sous-arguments sont de qualité inégale quant à la clarté et la pertinence par rapport à l'argument principal et aux preuves.

L’argument principal manque de clarté et de cohérence par rapport au sujet posé pour être convaincant.

Il chapeaute plus ou moins les sous-arguments.

Les sous-arguments manquent de clarté ou de pertinence par rapport à l'argument principal et aux preuves.

L’argument principal est confus et incohérent par rapport au sujet posé.

Il ne chapeaute pas les sous-arguments.

Les sous-arguments sont confus et manquent de pertinence par rapport à l'argument principal et aux preuves ou relèvent davantage de l'illustration.

15 à 13,5

    /15

13,4 à 12

12,5/15

11,9 à 10,5

    /15

10,4 à 9

    /15

8,9 et moins

    /15

Les preuves sont toujours appropriées aux sous-arguments, concises et claires.

Elles sont suffisantes et variées touchant le contenu et intégrant plus d'un procédé formel pertinent.

Les preuves sont généralement appropriées aux sous-arguments, concises et claires.

Elles sont suffisantes et variées touchant le contenu et intégrant un procédé d'écriture pertinent.

Certaines preuves sont plus ou moins appropriées aux sous-arguments, parfois imprécises ou trop longues.

Elles sont suffisantes et respectent la variété en intégrant un procédé d'écriture relativement pertinent.

Plusieurs preuves sont peu appropriées aux sous-arguments, imprécises, trop longues ou incomplètes.

Elles respectent la variété mais intègrent un procédé d'écriture non pertinent ou sont parfois insuffisantes.

.Les preuves ne sont pas appropriées aux sous-arguments, sont confuses ou même absentes.

Elles manquent de variété, n'intégrant aucun procédé d'écriture ou sont souvent insuffisantes.

15 à 13,5

14,5/15

13,4 à 12

    /15

11,9 à 10,5

    /15

10,4 à 9

    /15

8,9 et moins

    /15

Les explications réussissent toujours à montrer explicitement et pertinemment le lien entre le sous-argument, la preuve et le sujet.

Les explications permettent d’établir des liens constants et pertinents entre le texte et son contexte.

Les explications réussissent généralement à montrer pertinemment et de façon assez complète le lien entre le sous-argument, la preuve et le sujet.

Les explications permettent d’établir, le plus souvent, des liens pertinents entre le texte et son contexte.

Les explications sont assez pertinentes mais insuffisamment explicites pour établir le lien entre le sous-argument, la preuve et le sujet.

Les explications, quoique justes, établissent peu de liens entre le texte et son contexte.

Les explications ne sont pas toujours pertinentes, sont parfois redondantes par rapport à la preuve et réussissent difficilement à établir le lien entre le sous-argument, la preuve et le sujet.

Les explications établissent peu de liens pertinents entre le texte et son contexte.

Les explications ne sont pas pertinentes, sont redondantes par rapport à la preuve ou carrément erronées ou même absentes et n'établissent pas le lien entre le sous-argument, la preuve et le sujet.

Les explications n'établissent aucun lien entre le texte et son contexte.

15 à 13,5

    /15

13,4 à 12

12/15

11,9 à 10,5

    /15

10,4 à 9

    /15

8,9 et moins

    /15

Appréciation globale du critère 1 (total de la note des trois sous-critères)        39/45

Commentaires : Votre argumentation est pertinente et vous montrez une bonne compréhension du texte. Votre argument principal est un peu général, mais vos sous-arguments sont efficaces, vos preuves sont bien choisies et vos explications sont généralement pertinentes. Comme mentionné, elles sont beaucoup plus efficaces lorsque vous traitez d’un procédé; essayez d’utiliser la même logique d’analyse et d’argumentation dans vos autres explications, si vous en êtes capable.

2. Qualité de l’organisation du texte (30 %)

L’étudiant(e) organise son paragraphe de développement de façon structurée et rédige une conclusion respectant les trois parties.

Excellent

(90 % et plus)

 Très bien

(89-80 %)

 Bien

 (79-70 %)

Suffisant

 (69-60 %)

Insuffisant

(59 % et moins)

Le paragraphe est complet et organisé de façon judicieuse pour établir les liens entre les idées.

Les marqueurs de relation sont toujours présents et pertinents.

Toutes les citations sont intégrées correctement.

Le texte est parfaitement fluide, le style est limpide.

Le paragraphe est complet et organisé de façon logique pour établir les liens entre les idées.

Les marqueurs de relation sont généralement présents et pertinents.

La majorité des citations sont intégrées correctement.

Le texte est fluide, il se lit facilement.

Le paragraphe est complet mais l'organisation contient certaines erreurs de logique établissant plus ou moins les liens entre les idées.

Certains marqueurs de relation sont erronés.

Quelques citations sont plus ou moins bien intégrées.

Le texte se lit bien.

Le paragraphe est incomplet ou encore l'organisation contient plusieurs erreurs de logique établissant peu les liens entre les idées.

Plusieurs marqueurs de relation sont erronés ou absents.

Plusieurs citations sont mal intégrées.

Le texte est quelquefois confus.

Le paragraphe est incomplet. et l'organisation est illogique n'établissant pas les liens entre les idées.

Les marqueurs de relation sont souvent erronés ou carrément absents.

La majorité des citations sont mal intégrées.

Le texte est confus.

15 à 13,5

13,5/15

13,4 à 12

    /15

11,9 à 10,5

    /15

10,4 à 9

    /15

8,9 et moins

    /15

La conclusion est claire et complète. Elle intègre parfaitement certaines connaissances et résume habilement le sujet à travers les deux parties obligatoires : le rappel et la synthèse.

Elle présente une ouverture judicieuse.

La conclusion est claire et complète. Elle intègre bien certaines connaissances et résume adéquatement le sujet à travers les deux parties obligatoires : le rappel et la synthèse.

Elle présente une ouverture pertinente.

La conclusion est relativement claire et complète. Elle intègre relativement bien une connaissance mais résume plus ou moins bien le sujet à travers les deux parties obligatoires : le rappel et la synthèse.

 Elle présente une ouverture plus ou moins pertinente

La conclusion manque de clarté ou est incomplète. Elle intègre plus ou moins bien une connaissance et ne résume que partiellement le sujet à travers les deux parties obligatoires : le rappel et la synthèse.

Elle présente une ouverture peu pertinente.

La conclusion est confuse et incomplète. Elle n'intègre aucune connaissance et ne résume que partiellement le sujet.

Elle ne présente aucune ouverture.

10 à 9

9,5/10

8,9 à 8

    /10

7,9 à 7

    /10

6,9 à 6

    /10

5,9 et moins

    /10

Appréciation globale du critère 2 : (total de la note des deux sous-critères)        23/25

Commentaires : Vos deux paragraphes sont bien structurés. Votre conclusion est judicieuse, vous faites des liens intéressants avec le contexte historique et littéraire.

Il y a parfois des erreurs de ponctuation avec l’intégration des citations, mais sinon, elles respectent les normes méthodologiques du cours.

L’étudiant(e) rédige une dissertation critique partielle dans un français correct.

3. Qualité de la langue (30 %)

La qualité de la langue est évaluée de façon quantitative, c’est-à-dire que toutes les fautes sont relevées et comptées. Ainsi, la tutrice ou le tuteur les souligne dans le texte et inscrit, dans la marge, le type d’erreur commise selon les codes suivants :

U orthographe d’usage

G orthographe grammaticale

S syntaxe

P ponctuation

V vocabulaire

Un point est retranché pour chaque faute d’orthographe d’usage, d’orthographe grammaticale, de syntaxe et de vocabulaire, et un demi-point pour chaque faute de ponctuation jusqu’à un maximum de 30 points. Une erreur répétée est considérée comme une faute additionnelle, sauf dans le cas de fautes d’orthographe d’usage.

Appréciation du critère 3         27/30

Commentaires : Votre texte présente peu d’erreurs de langue. Attention à la double ponctuation à la fin des citations, qui peut faire perdre quelques points dans une dissertation complète.

Note finale         89/100

...

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