Le Mendiant de Victor Hugo
Commentaire de texte : Le Mendiant de Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Vincent Guerin • 18 Novembre 2020 • Commentaire de texte • 1 069 Mots (5 Pages) • 1 582 Vues
Axe I) Le Mendiant d’un indigent à un homme de Dieu
Sous axe 1: Le Mendiant est un indigent
a) Le Mendiant vit dans des conditions matérielles déplorables. En effet, dès le début du poème, il est placé dans la saison de l’hiver. Victor Hugo emploie tout au long du texte le champ lexical d’une météorologie éprouvante v1 “le givre et le vent”, v14 “le vieillard grelottait de froid”. De plus, l’enjambement aux vers 22,23 imitatif du ruissellement “ce haillon désolé d’où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières” renforce ce climat rude et long. Par ailleurs, comme le montre la métaphore au vers 6 “c’était le vieux qui vit dans une niche”, cet homme pauvre est un nécessiteux, un sans abri.
b) Dans ce poème, le Mendiant est le symbole de la misère. Tout d’abord, le poète met en avant sa situation de pauvreté à travers le rejet au v12 “Le pauvre”. De plus, l’article défini “le” exprime une généralité, le mendiant représente alors l’ensemble des pauvres. Par ailleurs, la misère du mendiant est accentuée par la description du manteau à travers des expansions du nom dépréciatives v18 “tout mangé des vers”v20 “piqué de mille trous”, le registre est pathétique. Ainsi, le mendiant incarne la misère.
c) Le Mendiant est en voie d’ascension : Tout d’abord, il rejette la fréquentation des hommes comme le révèle l’adjectif qualificatif au v7 “solitaire”. De plus, l’ascension du Mendiant est introduite à travers l'enjambement au vers 6,7 “au bas de la montée”, qui est une antithèse entre le bas de l’échelle sociale ,où il se trouve, et son élévation. Par la suite, cet homme est à la croisée de deux chemins: l’homme et Dieu comme le montre le chiasme au v8 et v9 “Un Rayon du ciel triste [...] et les joignants pour Dieu”. Par conséquent, le pauvre homme est un être plus près de dieu que les autres hommes.
Sous axe 2: Le Mendiant devient aussi aux yeux du poète un homme de Dieu
Tout d’abord, Le poète considère son hôte comme une personne importante. Effectivement, il entre en contact avec l’homme au v12 ” je lui pris la main”. De plus, le poète fait évoluer le nom du mendiant: il passe d’un inconnu avec l’article indéfini v1 “Un pauvre”, puis au v6 “le vieux”, qui montre sa faiblesse dû à son âge. Enfin, il est considéré comme un homme courageux à travers l’adjectif qualificatif v17 “Brave”.
Le Mendiant poursuit son ascension aux yeux du poète. En effet, le poète compare le manteau du pauvre à un ciel : à travers une comparasion v21 “Et semblait un ciel noir étoilé”. Le manteau bleu s'est ainsi assombri avec le temps. Ainsi, par l'intermédiaire d'une comparaison, le manteau se transforme en voûte céleste. De plus, le manteau “étalé” sur le feu fait penser au ciel. Ainsi, le manteau sacré, puisqu’il est la métonymie du ciel, élève le pauvre jusqu'au Divin.
Le Mendiant est considéré comme un envoyé de Dieu. Tout d’abord, l’immensité du manteau est mise en valeur par la diérèse au v26 “constellations”. Par ailleurs, le comparant : "constellation" confère de la grandeur au manteau, le rend extraordinaire, scintillant . De plus, le pauvre homme devient un homme de dieu, à travers la synecdoque manteau/ v26 “bure”, évoquent les manteaux de moines. Enfin, l’attribut du sujet au v24 “plein de prières” montre
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