Le Banquet Chrétien au Haut Moyen Âge cas
Dissertation : Le Banquet Chrétien au Haut Moyen Âge cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar fredydy • 19 Mars 2016 • Dissertation • 995 Mots (4 Pages) • 942 Vues
1.1
Le premier document s’intitule Le Banquet Chrétien au Haut Moyen Âge. Il est un article universitaire paru dans la revue Sénéfiance en 1996. L’auteur est Jacques Voisenet , le texte est de type argumentatif. En s’appuyant sur l’exemple d’un banquet donné par un riche seigneur de Germanie, l’auteur veut montrer tout ce qui, à l’époque médiévale et dans un milieu aristocratique, se joue à travers ce genre de manifestation.
Les formes du banquet ne laissent rien à l’improvisation longtemps pensé par le seigneur lui- même, le repas a lieu un dimanche et la confection des mets est confiée à un esclave que le riche Germain a acheté. Les plats sont raffinés, mais l’essentiel est d’offrir de la viande en particulier des volailles en abondance. A cela s’ajoutent des cadeaux pour les invités allant de l’épée au cheval. Ces derniers sont des membres de la famille, des amis et des pairs du seigneur, ce sont donc tous de puissants aristocrates.
Les fonctions du banquet sont au nombre de trois. Tout d’abord, il s’agit de paraître et d’étaler ses richesses dans une société de pauvreté. Cependant , ces grand repas jouent un rôle politique ,le seigneur tient à manifester son pouvoir, à faire savoir qu’il peut égaler le roi .Il rétablit ou fortifie également des alliances avec d’autres seigneurs qu’il a invités à sa table. En quelque sorte, on prépare une stratégie en vue d’éventuels conflits. La troisième fonction est de montrer que les aristocrates savent être généreux, ce qui se traduit par des présents fastueux, souvent déclinés par les invités qui font ainsi preuve de générosité réciproque.
1.2
Extrait du roman L’Assommoir, paru en 1877 et œuvre de Zola, le document 2 est de de type narratif. L’auteur y montre l’énorme festin donné par Gervaise, dans sa boutique de blanchisseuse à l’ occasion de sa fête festin auquel sont conviés des amis et des voisins appartenant tous au milieu ouvrier parisien de la fin du XIXe siècle.
Les formes du banquet sont simples. Il est prévu à l’avance puisqu’il s’agit d’une date précise mais c’est un repas qui ne fait appel à aucun personnel extérieur. Le mari sert le vin, un invité découpe l’oie. Tout est focalisé sur la nourriture et le vin en grande abondance. On constate la quantité des viandes bœuf, veau, porc, oie et celle de la boisson de mauvaise qualité c’. Hôtes et invités n’ont pas de savoir-vivre.
La première fonction de ce repas de fête est de s’empiffrer et de s’enivrer jusqu’à n’en plus pouvoir dans un milieu toujours menacé par la faim. Plus Généralement, il s’agit d’un moment qui rompt avec les normes triste du quotidien. On fait du bruit sans s’occuper des voisins, les femmes dégrafées ne rechignent pas devant les plaisanteries irrespectueuse. La troisième fonction de ce festin est sociale. C’est un banquet fait par des ouvriers pour des ouvriers qui l’espace du repas défient les autres couches de la société. Ils se sentent aussi gras que les riches et considèrent le vin comme une invention biblique réservée aux vrais travailleurs. Chez Gervaise, la volonté de paraître n’est pas oublier, mais il s’agit de montrer aux Lorilleux qu’elle ne lésine pas sur les quantités
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