Leçon de grammaire : Les propositions subordonnées
Cours : Leçon de grammaire : Les propositions subordonnées. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lee59 • 22 Juin 2022 • Cours • 1 499 Mots (6 Pages) • 386 Vues
LECON DE GRAMMAIRE / LES PROPOSITIONS SUBORDONNEES[pic 1]
RAPPEL 1 / Une proposition est constituée au minimum d’un verbe et de son sujet. La phrase constituée d’un seul Sujet/verbe est dite simple :
Ex : Mme de Rênal est sortie dans le jardin.
RAPPEL 2 / Des propositions indépendantes (l’une ou l’autre peut être supprimée sans mettre en faillite le sens de la phrase) peuvent être liées de la manière suivante :
- Posées l’une à côté de l’autre sans lien logique exprimé (virgule) : elles sont dites juxtaposées
Ex : Mme de Rênal sortit par la porte fenêtre du salon (prop. Indép. 1), elle aperçut le visage d’un jeune paysan. (prop. Indép. 2)
- Par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car, pourtant…) : elles sont dites coordonnées
Ex : Mme de Rênal eut pitié de Julien (prop. Indép. 1) car il avait pleuré (prop. Indép. 2).
Les propositions sont dites subordonnées quand elles dépendant d’une proposition principale sans laquelle elles ne peuvent former une phrase. Elles viennent compléter un élément de la proposition principale ou toute la proposition principale.[pic 2][pic 3][pic 4]
[pic 5]
[pic 6][pic 7]
[pic 8][pic 9][pic 10]
[pic 11][pic 12][pic 13]
[pic 14][pic 15]
OU[pic 16]
[pic 17][pic 18]
[pic 19][pic 20]
[pic 21][pic 22][pic 23]
[pic 24]
[pic 25]
La proposition subordonnée peut avoir plusieurs natures grammaticales :
- La proposition subordonnée relative : elle complète toujours un nom commun ou un pronom derrière lequel elle se trouve et qu’on appelle l’antécédent ; sa fonction est complément de ce nom ou de ce pronom.
EX : La coquille de l’huître abrite un sachet verdâtre et visqueux [qui flue et reflue à l’odeur et à la vue.] : le pronom relatif « qui » introduit la proposition subordonnée relative qui complète le nom commun « sachet » (son antécédent).
EX : Les coups [qu’on lui porte] marquent son enveloppe de ronds blancs, d’une sorte de halos. : le pronom relatif « que » introduit la prop. sub. relative qui complète le nom commun « les coups ». Elle « coupe » la proposition principale en deux.
EX : Julien, [dont la manie de lecture est odieuse à son père], est régulièrement battu. : le pronom relatif « dont » introduit la prop. sub. relative qui complète le nom propre « Julien ». Elle coupe la prop. principale en deux.
EX : La maison, [où vit Mme de Rênal], est la plus jolie de Verrières. : le pronom relatif « où » introduit la prop. sub. relative qui complète le nom commun « maison » (son antécédent). Elle coupe la principale en deux.
EX : Celui [duquel il a été question] intéresse M. de Rênal. : le pronom relatif « duquel » introduit la prop. sub. relative qui complète le pronom démonstratif « celui » (son antécédent). Elle coupe la principale en deux.
EX : Toi [qui es venu à moi] accepteras ma décision. : le pronom relatif « qui » introduit la prop. sub. relative qui complète le pronom personnel « toi » (son antécédent). Elle coupe la relative en deux.
- Les propositions subordonnées conjonctives :
- La proposition (conjonctive) complétive introduite par la conjonction QUE : elle complète toujours le verbe de la proposition principale ; sa fonction est COD de ce verbe.
EX : Le Père Sorel pense [que Julien prend plaisir à lui désobéir.] : la conjonction de subordination « que » introduit une prop. sub. complétive qui complète le verbe de la principale (« pense ») et se trouve placée juste derrière ce verbe. La complétive est le COD du verbe « penser ».
EX : M. de Rênal souhaiterait [que ses enfants soient éduqués par un précepteur.] : la conjonction de subordination « que » introduit la prop. sub. complétive. Celle-ci complète le verbe « souhaiterait » dont elle est le COD. Ici le verbe « souhaiter » entraîne l’emploi du mode subjonctif dans la complétive.
- ATTENTION : Les propositions interrogatives indirectes entrent dans la classe des complétives. Elles sont introduites par un verbe qui induit un savoir en suspens, que l’on ignore, cherche ou que l’on tient à distance. Leur fonction est toujours COD du verbe de la principale.
*L’interrogative indirecte se construit soit avec la conjonction si (=interrogation totale) :
EX : Mme de Rênal se demande [si elle ne blessera pas l’orgueil de Julien en lui offrant du linge.] : la conjonction de subordination « si » introduit ici la prop. interrogative indirecte qui complète le verbe « se demander » (lequel induit une question). L’interrogative indirecte est COD du verbe « se demander ».
*soit avec un pronom ou un adverbe interrogatif (=interrogation partielle)
EX : Mme de Rênal se demande (ignore) [pourquoi Julien a pleuré.] : l’adverbe interrogatif « pourquoi » introduit la prop. interrogative indirecte qui complète le verbe « se demander ». Celle-ci est COD du verbe de la principale « se demander ».
...