La surabondance d'objet
Commentaire de texte : La surabondance d'objet. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar NatashaCortez • 9 Décembre 2015 • Commentaire de texte • 596 Mots (3 Pages) • 912 Vues
En quoi la surabondance d’objets est-elle nuisible ?
Aujourd’hui, notre société est dominée par les objets de consommation : ils sont implantés de partout, dans les rues, les magasins, la télé, dans nos maisons… En effet, nous faisons face à une prolifération d’objets depuis que nous sommes rentrés dans la société de consommation. C’est ainsi que nous l’explique le sociologue Baudrillard dans son essai critique La société de consommation écrit en 1970. L’objet est devenu un substitut à l’homme qui est figée par cette présence obsédante de l’objet. Mais alors, on peut se demander : en quoi la surabondance d’objets est-elle nuisible ?
En effet, les objets de consommation sont devenus néfastes voire dangereux pour les temps à venir. Prenons par exemple la robotique : bien évidemment les robots ont révolutionné le monde avec les énormes progrès que l’on a pu faire sur eux. On pense notamment au robot Nao qui a été conçu et développer afin de pouvoir aider les personnes en difficulté, et plus précisément les enfants autistes, qui, grâce aux instructions simples donné par Nao, peuvent progresser dans l’apprentissage de la communication et des différentes expressions et émotions. Il y a également Roméo, le robot qui se déplace et reconnait une personne grâce son champ de vision développé afin de pouvoir assister et divertir les personnes à mobilité réduite. Ces robots sont d’une grande forme de progrès mais malgré ceci, nous pouvons observer qu’il y a tout de même une forme de nuisibilité pour nos vies sociales : nous ne communiquons plus avec des personnes réelles mais avec une machine codée qui ne ressens aucune physiquement ni mentalement des émotions. Il fait tout à notre place, peut-être même mieux, il n’a presque aucun défaut. Ils se confondent presque à nous, comme nous le montre Thomas Mahler dans son article «Real Humans » du journal Le Point. Admettons qu’ils soient « nous » mais en mieux… que deviendrait-on, nous les humains ? Et nos emplois, les garderons nous si les robots auront la possibilité d’être illimité dans leurs actions ? Telles sont les questions que se pose le scientifique Jean-Claude Heudin dans son essai Directeur de l’institut de l’internet et du multimédia de février 2015.
Les objets de consommation en abondance sont effectivement un problème pour l’humanité. Ainsi on relève une certaine négativité pour l’environnement et la santé de l’homme. Illustrons cela par les personnes qui accumulent et ne veulent jeter aucuns objets alors qu’ils n’en ont pas l’utilité : c’est ce que l’on appelle la syllogomanie (accumulation compulsive). En effet, ce trouble touche plus de 5% des français et cela a un gros impact pour leur santé car le fait d’accumuler et ne jamais jeter entraine un gros désordre dans leur lieu de vie et de ce fait cela est à l’origine de maladies liées aux conditions insalubres (infestations de rats et insectes), il peut y avoir d’autres conséquences comme par exemple des incendies, des accidents pour la personne et pour son entourage (risque d’insécurité lié aux objets), et il y a de plus un impact pour l’environnement.
En conclusion, nous pouvons dire que la société de consommation a besoin de créer des objets, et de les détruire (ou parfois même de les garder « syllogomanie ») pour exister. Ainsi, le renouvellement amplifie l’idée de l’abondance voire de la surabondance et cela accroisse un peu plus la dépendance de l’homme pour l’objet. Après avoir répondu à notre question concernant la nuisibilité de la surabondance de l’objet, on peut maintenant se demander : L’Humanité est-elle vraiment compromise par nos progrès (objets) ?
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