La princesse de cleves
Dissertation : La princesse de cleves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar neesqh • 15 Juin 2022 • Dissertation • 552 Mots (3 Pages) • 305 Vues
Le massacre de Fourmies :
1.Fourmies, cité ouvrière :
Fourmies est une située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Peu connu, elle a pourtant pris une importance considérable dans l’industrie du textile, certains l’appelle même la « reine de la laine » à juste titre en raison de ses 37 filatures, usines à textile dont elle peut se venter car elle en est la fabrique mondiale de la laine peigner pour l’époque. Egalement connu pour avoir vu son agglomération croître, elle a fait augmenté sa population de 2 milles habitants à 15 milles habitants de 1840 à 1890 dû au nombreux emplois présent. D’autre part, la situation est de plus en plus pesante et le contexte économique est difficile ce qui amène les entreprises a diminuer le salaire voir licencier les ouvriers car les usines font face à des problèmes d’adaptations. Les entreprises font alors ce choix alors que dans le même temps le prix de la nourriture et du logement augmente. Les conditions sociales sont donc très tendus et le travail en tant qu’ouvrier n’est pas aisés car la fabrication de la laine demande de faire face à l’humidité et à la chaleur ce qui favorise une certaine insalubrité pouvant parfois transmettre tisseurs et ouvriers des maladies pulmonaires comme la tuberculose. S’ajoute aussi les journées harassantes de travail qui s’étire sur 12h voir 15h et ceux-ci 6 jours sur 7. Ces conditions facilites les mouvements socialistes en faveur des ouvriers qui lutte ensemble pour l’obtention de la journée de 8heures. Ce rassemblement socialiste notamment affluant dans le nord de la France, a pour objectif de rechercher une organisation sociale et économique plus juste. De plus, 1 millier de personnes a déjà manifesté dans les rues de Fourmies en 1886 et des grèves ont auparavant éclaté en 1891. Quelques avancées ont d’ailleurs vu le jour comme l’autorisation des syndicats ouvriers depuis juillet 1884. Mais malgré l’autorisation des grèves depuis 1864, les attroupements reste interdit. Ainsi, on veut faire à Fourmies de ce premier Mai, une journée de revendication mais aussi une journée festive. Le préfet mobilise alors 2 compagnies d’infanteries pour veiller au dispositif du maintien de l’ordre. D’autre part, le patronat de Fourmies, plutôt républicain, réprimandera l’évènement en menaçant les grévistes de licenciement.
2. Le déroulement du drame :
Dès l’aube, des manifestants distribuent des tractes et à 9 heures 4 manifestants sont arrêtés. En tout ce seront 15 manifestants qui vont être détenus. Le maire demande des renforts et la place est alors cernés militairement par des troupes armées. Vers 17h, la situation empire et des pavés sont lancés sur les gendarmes. Ces 150 à 200 manifestants qui se trouvent encore sur la place à 18h pour récupérer leurs compagnons dont le maire n’a toujours pas libérés. Agacé, le commandant dirigent les troupes ce jour là décide alors d’arrêter strictement les confrontations et ordonne au soldat de donner l’assaut. A 18h25, les coups de feu se font retentirent et en moins d’une minute 9 personnes perdront la vie dont le jeune porte drapeau de la manifestation ouvrière mais aussi des étrangers à la protestation comme le petit Cornaille, 9 ans, tuée à l’intérieur de l’estaminet(buvette/café) de la bague d’or. C’est le curé qui finira par mettre fin à la fusillade en s’interposant au milieu de la place.
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