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La princesse de Clèves : l’arrivée de la princesse à la cour

Fiche de lecture : La princesse de Clèves : l’arrivée de la princesse à la cour. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Avril 2018  •  Fiche de lecture  •  764 Mots (4 Pages)  •  1 295 Vues

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La princesse de Clèves : l’arrivée de la princesse à la cour

La princesse de Clèves est un des témoignages les plus révélateurs du mouvement de la Préciosité et de la vie à la cour. Ecrit en 1678 par Madame de la Fayette, une femme érudite, demoiselle d’honneur d’Anne d’Autriche durant la régence, elle y expose ses goûts pour le raffinement du langage, pour un amour idéalisé et témoigne parallèlement de ce qu’elle observe à la cour entre intrigues amoureuses et société d’apparences.

Dans cet incipit, elle nous dresse le portrait élogieux de Mlle de Chartres. Cependant en l’observant de plus près, on y trouve les critères de l’honnête homme du XVIIème siècle tandis que l’action se déroule sous le règne d’Henri II.

En quoi ce portrait est un témoignage et une réflexion sur la vie à la cour et la place des femmes dans la société ?

En quoi ce portrait de la princesse est-il idéalisé ?

Que révèle ce portrait sur l’éducation des jeunes filles au XVIème siècle ?

I – Mlle de Chartres, un personnage idéalisé

a) Portrait physique

- champ lexical de la beauté : (hyperboles etc) « extrême jeunesse » = adverbe hyperbolique qui témoigne de la préciosité et de cette idéalisation de l’amour.

- dévoile les critères de beauté de l’époque : beauté définie grâce aux mathématiques, notamment symétrie visage (homme de Vitruve de Vinci XVème).

- registre épidictique : éloge de  Mlle de chartres, donne une certaine oralité au texte = marque préciosité

- vocabulaire mélioratif : répétition mot « beauté », souligne sa beauté : admiration

b)  Portrait moral

- éducation : éducation digne des jeunes femmes nobles de son époque. Mère = expériences de la vie.

- vertu = courage voire raison. « lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable » = se rapproche de l’idéal de l’honnête homme du XVII

- aimable = digne à l’amour : correspondre aux attentes sociales des idéaux femmes époque

- éducation par l’expérience, novatrice pour l’époque

c) Contexte familial

- modèle de perfection : car elle appartient à la noblesse = hyperbole « une des plus grandes héritières de France » = importance de l’hérédité : monarchie, accorde privilèges selon la naissance. Du fait de son statut, la princesse a déjà des qualités innées

- mariages : mariages d’intérêt. « Grands partis »

- parents : mademoiselle de chartres semble hériter des qualités des parents : élevée par sa mère dont « la vertu et le mérite étaient extraordinaires » (adverbe hyperbolique) = qualités de la princesse

II – Une peinture sociale

a) Monde des apparences

- image du courtisan dépeint : société dans laquelle il faut être vu : « attira les yeux de tout le monde » métonymie désignant courtisans par le mot yeux 

- princesse = idéal : admiration, important car à la cour il faut être à la hauteur de son staut

- portrait satirique : « le peu de sincérité […] leur infidélité » = accumulation, dévoile les vices des courtisans, contraste avec les vertus de la princesse. = reflet de la vie à la court de l’auteur qui a vécu aux côtés d’Anne d’Autriche et donc au cœur des intrigues amoureuses de ce monde.

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