La princesse de Clèves joaillerie
Analyse sectorielle : La princesse de Clèves joaillerie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Blobyli • 26 Avril 2021 • Analyse sectorielle • 941 Mots (4 Pages) • 655 Vues
La princesse de Clèves joaillerie
La scène se déroule après l’ouverture du roman sur la cour d’Henri II. (Nombreuse hyperbole style précieux, où tout est embelli).
1. (1-3) le lieu de la rencontre
2. (3-7) la rencontre
3. (7-12) étonnements interrogations de P-C
4. (12-fin) la séparation
Pourquoi le P-C tombe-t-il amoureux de cette femme ?
1.
Lieu>>bijouterie>>> lieu ciblé sur l’apparence et où on voit des choses de grandes qualité et des humains aussi de même qualité. Le vendeur est un italien, il appartient à la suite de la ruine et est donc dans une sphère de haute importance. C’est un lieu très étonnant car c’est un endroit marchand vil pour la noblesse mais le marchand c’est tellement enrichi qu’il semble s’être reproché de la noblesse.
Ce lieu signifie qu’elle n’a rien fait pour rencontrer le Prince de Clèves. Et que donc il lui est complètent indifférent
2.
Deux personnes sur deux plans diffèrent. Mlle Chartres vient avec un but (acheter des bijoux) mais le Prince de Clèves on ne sait pas. « Comme » est soit un CCT soit CC de cause. Il y a donc ici un double sens on ne sait pas s’il est entré à cause ou en même temps que Mlle de Chartres.
Le Prince de Clèves est surpris. Cette surprise est renforcée par un polyptote « surpris » et « surprise ». De plus l’utilisation du mot « étonnement » (un mot très fort qui vient de tonner, être étonner c’est être frapper par la foudre).Tout ces procédées nous montre qu’il se passe quelque chose chez le Prince de Clèves.
A cet époque et pour cette classe sociale, il doit y avoir une forte maitrise de soi. De plus le Prince de Clèves est à la Cour, et on y a lu que c’était un lieu de grande beauté. Cela doit donc nous surprendre et nous faire comprendre que la beauté de Mlle de Chartres est extraordinaire.
On se trouve dans l’écriture classique, par ce qu’on nous dit qu’elle est d’une grande, mais on ne sait rien de sa description physique. Le classique s’intéresse plus aux mouvements de l’âme (les sentiments), come Racine et Corneille, qu’aux corps.
Le Prince de Clèves ne peut s’empêcher d’être étonné et de rougir. Aucun des deux ne parvient à conserver son image « elle ne put, …. Il ne put ». Il y a ici une volonté du texte de mettre un parallélisme des réactions. Mais les réactions sont opposées.
- Le Prince de Clèves est admiratif - Mlle de Chartres est gênée
La restrictive « sans témoigner d’autre attention » montre qu’elle reste tout de même polie « civilité lui devait »
Cette rencontre est inégale, on sait pourquoi Mlle de Chartres est là mais pas le Prince de Clèves. De plus elle est gênée alors que lui est admiratif.
3.
Le code sociale de l’époque leur empeche de se parler car ils n’ont pas été présentés. C’est pourquoi ils ne se parlent pas ici.
Il y a un champ lexical du regard important (voyant, admiration,…). Le regard supplante l’impossibilité de parole. Le regard sert à deviner ce qu’on ne dit pas, ce qu’on ne sait pas. Le silence valorise Mlle de Chartres « belle personne »
Le Prince de Clèves est dépité de ne savoir qui est cette femme. Il a envie d’en savoir plus. La beauté de cette femme existe mais ce n’est que la première étape. La seconde étape est le désir du Prince de Clèves de mieux la connaitre. Il voit qu’elle est de la noblesse, mais ne saisit pas pourquoi il ne la connait pas, ni pourquoi elle est si jeune et n’est ni accompagnée d’une mère ni d’un mari. De plus le marchand l’appel madame.
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