La princesse de Clèves / Portrait de Mme de Chartres
Commentaire de texte : La princesse de Clèves / Portrait de Mme de Chartres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar FREELOP • 9 Février 2022 • Commentaire de texte • 929 Mots (4 Pages) • 612 Vues
La princesse de Clèves est un court roman de madame de la Fayette, qui fut d’abord publié de manière anonyme en 1678 . Il s’agit d’une œuvre clés de la littérature française car elle inaugure l’ère du roman psychologique moderne. La princesse de Clèves est considère comme le premier roman moderne français
Le passage que nous allons étudier se situe au début du roman, après la description de la cour d’Henri II ,l'héroïne est présentée à la cour pour la première fois.
Ainsi, la lecture du texte nous invite à nous demander en quoi l’éducation vertueuse voulue par Mme de Chartres va déterminer la suite du roman.
Pour répondre à cette question, nous étudierons le texte selon deux mouvements : l’apparition de Mlle de Chartres de la ligne 1 à 4 et l’éducation de Mme de Chartres de la ligne 4 à 17.
I/ L’apparition de Mlle de Chartres (l 1 à 4)
• Chose surprenante, le nom de l’héroïne ne figure pas en ouverture du portrait qui commence par une sorte d’énigme puis la formule impersonnel qui rappelle celle des contes de fées : « Il parut alors une beauté à la cour » (l 1) Il y a un effet d’attente voulu par la narratrice.
• La périphrase : « une beauté » demeure vague et incertaine puis l’adverbe : « alors » traduit le bouleversement que constitue l’apparition de cette inconnue à la Cour.
• Elle se révèle être un personnage exceptionnel dans la mesure où elle suscite l’attention dans un lieu où règne la beauté comme l’indique l’hyperbole : « attira les yeux de tout le monde » (l 1) Il est vrai que le lecteur est intrigué par celle que Mme de Lafayette décide de désigner par une périphrase : « une beauté parfaite » (l 2)
• Nous pouvons noter que la perfection physique du personnage est suggérée par le champ lexical de la magnificence : « parfaite », « admiration » (l 2), « belles personnes » (l 3).
• Son anonymat est indirectement levé à la ligne 3 : « Elle était de la même maison que le vidame de Chartres » mais elle continue à ne pas être explicitement nommée.
• S’ajoute à l’incroyable beauté de Mlle de Chartres, le prestige de sa naissance comme l’indique le superlatif : « une des plus grandes héritières de France » (l 3-4), le lecteur ne parvient pas à imaginer concrètement l’héroïne.
• C’est le personnage de Mme de Chartres et l’éducation que sa fille a reçue qui va occuper l’essentiel du paragraphe. Alors que le lecteur s’attend à avoir plus de détails à son propos.
II/ L’éducation de Mme de Chartres (l 4 à 17)
• Le rythme ternaire : « le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires » (l 5) ainsi que l’adjectif : « extraordinaires » designet Mme de Chartres comme une mère exceptionnelle.
• Son enseignement est présenté comme idéal car en témoigne les deux rythmes binaires : « elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté ; elle songea aussi à lui donner de la vertu et à la lui rendre aimable. » (l 7-8).
• La narratrice intervient au détour d’une phrase avec l’utilisation du présent de vérité générale qui laisse
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