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La princesse de Clèves

Dissertation : La princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Juin 2022  •  Dissertation  •  916 Mots (4 Pages)  •  325 Vues

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Mme de Lafayette, née le 18 mars 1634 à Paris et morte le 26 mai 1693 dans la même ville, est l'autrice du livre "la Princesse de Clèves" publié en 1678, s'inscrivant dans le courant du classicisme. Dans ce roman, l'autrice nous présente un portrait de la cour sous Henri II en parlant du parcours sentimentale de Mlle de Chartres. Cependant, Albert Camus, écrivain du XXe siècle, nous dénonce dans sa thèse intitulée "l'Intelligence et l'échafaud" la conception amoureuse particulière que Mme de Lafayette a dont le postulat est "singulier". Quelle est la conception de l'amour dont nous fait part Mme de Lafayette dans "La princesse de Clèves" ? Nous verrons en premier lieu la dangerosité de l'amour et comment la Princesse de Clèves s'en protège.

        Pour la Princesse de Clèves, les effets négatifs de la passion se manifestent par l'incapacité de contrôler ses sentiments.

La passion est aussi un sentiment condamnable dans la mesure où elle est synonyme de souffrances infinies. Malgré quelques effets de bonheur procurés par la passion, la princesse apparaît sans cesse en tant que proie des effets néfastes de l'amour. Comme nous l'indique l'autrice "jamais affliction n'a été si vivante et si piquante", bien que le duc de Nemours parvienne à se disculper, cet épisode restera graver dans la tête de la princesse de clèves (l'épisode de la lettre) et justifiera en minime partie son refus d'épouser le duc de Nemours à la fin du roman. Nous avons évoquer les côtés destructeurs que les passions ont causés à ces deux amants mais que dire du prince de clèves qui se laisse mourir de chagrin, après avoir découvert "sa" vérité  à propos de la relation que la princesse de clèves entretenait avec le duc de Nemours. On revient donc au fait que la passion est ainsi associée aux tourments de la jalousie, et à une souffrance qui va jusqu'à être mortelle.

        Mme de Chartres évoque les sentiments violents cachés derrière l'amour dans l'éducation de sa fille. Donc, Mme de Lafayette ressort la particularité du portrait de Mme Chartres, en le distinguant du choix traditionnellement opéré par les mères "la plus part des mères s'imaginent qu'il suffit de ne parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner ; Mme de Chartres avait une opinion opposée, elle faisait souvent à sa fille des peintures de l'amour ; elle lui montrait ce qu'il a d'agréable pour la persuader plus aisément sur ce qu'elle lui en apprenait de dangereux [...]". Cependant, les adieux entre elle et sa mère viennent de plus être une sorte de protection face à l'amour "Il faut nous quitter ma fille à ...pour n'en être pas le témoin " (tome 1 p67, l- 1287-1310). La mère commence par rappeler à sa fille les dangers qui l'entourent et commence directement par des images effrayantes "le péril où je vous laisse". De plus, elle vient davantage marquer l'esprit de sa fille en lui indiquant qu'elle préférerait mourir plutôt que de voir sa fille sombrer dans l'adultère "si ce malheur doit vous arriver, je reçois la mort avec joie pour n'en être pas le témoin". Sa mère ne cesse de la (Mlle de Chartres) m'être en garde contre elle-même en lui indiquant que cela nécessite de "grands efforts" et "de grande violence" pour rester sur le droit chemin. Elle lui mentionne également des solutions pour échapper à cette inclination "qui lui donnait un trouble dont elle n'était pas maîtresse" tel que demander au princesse de clèves de l'éloigner de la cour en l'emmenant à la campagne, où elle pourrait échapper au duc de Nemours. Pour revenir à cette citation ""si ce malheur doit vous arriver, je reçois la mort avec joie pour n'en être pas le témoin", est la phrase à laquelle la jeune femme réagit le plus violemment et fond en larme sur la main de sa mère "Madame de Clèves fondant en larme sur la main de sa mère qu'elle tenait serrée entre les siennes". Elle aura toujours en effet l'impression de trahir la confiance de cette dernière si elle cède à ses sentiments ; à la fin du roman, elle deviendra  très pieuse et et parviendra à se libérer de cette funeste passion. Le mariage est synonyme de moindre de mal tant qu'il y a de l'amour, c'est pourquoi Mme de Chartres décide de marier sa fille au prince de Clèves lui trouvant plein de grandeur et bonnes qualités mais aussi un rang sociale élevé, venant redoré l'image de sa fille. Cela n'empêche pas pour autant les sentiments qu'elle éprouve pour le duc de Nemours mais cette barrière qui est le mariage et les dernières paroles de sa mère vont la pousser à résister jusqu'au bout même après la mort de son mari.

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