La princesse de Clèves
Commentaire d'oeuvre : La princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mmmmmm54 • 21 Juin 2022 • Commentaire d'oeuvre • 636 Mots (3 Pages) • 438 Vues
La Princesse de Clèves texte 9
Intro : Mme de La Fayette est à 16 ans demoiselle d'honneur de la reine Anne d'Autriche.
Louis XIV épouse en 1660 Marie-Thérèse, la reine s'occupe d'elle comme de sa fille et essaie de la protéger des dangers de la cour. On peut donc penser que Mme de La Fayette s'est inspiré de cette relation pour imaginer la mise en garde de Mme de Chartres quand elle amène sa fille à la cour. Par ailleurs Mme de La Fayette fréquentait régulièrement la cour de Louis XIV ; elle était liée avec Henriette d'Angleterre, cousine et belle sœur de Louis XIV mais également petite-fille de Marie Stuart, qui était une figure importante de la cour et dont elle fut la biographie.
Pour d'écrire l'entourage d'Henri II dans l'extrait que nous allons étudier, l'auteur s'est donc inspirée à la fois de ses observations de la cour du Roi Soleil, à la fois de ses connaissances historiques.
Problématique : Nous allons voir comment Mme de La Fayette amène le lecteur à réfléchir sur la difficulté à concilier la vertu avec les dangers de la cour.
Progression thématique :
L 364 à 367 : Rappel de l'énergie déployée par Mme de Chartres pour donner de la vertu à sa fille avec le champ lexical des efforts, résultat risque d'etre anéanti avec l'antithèse ligne 367.Le texte entretien une ambiguité on ne sait pas si le discours est indirect libre ou si le narateur est d'accord avec madame de Chartres. Cour présenté sous un double aspect, positif avec champ lexical de l'attraction et du plaisir, mais également négatif avec champ lexical du danger à fuit.
L 368-374 : Description de la cour présentée comme une foule anonyme avec appellations génériques , les pronoms indéfinis,démonstratifs avec anaphore « celle qui ». Points communs entre courtisans sont leurs 2 motivations champ lexical de l'ascension sociale et de l'amour.
L 375-390 : Présentation figures féminines exercent le véritable pouvoir social et politique à la cour. Henri II et le dauphin pas évoqués.Figures féminines citée selon une gradation croissante de pouvoir : Catherine de Médicis peu puissante, Marie Stuart reine, Jeanne d'Albert reine de Navarre,Marguerite , Diane de Poitiers maîtresse d'Henri II.
Chaque figure royal a sa propre cour et exerce son propre pouvoir.
Lecteur amené à se demander qui exerce le véritable pouvoir à la cour ; satire de la cour d'Henri II critique celle de Louis XIV en contournant la censure et portée générale et intemporelle de la satire.
2 qualités caractérisent des favorites qui gravitent au tour de ses figures féminines de pouvoir sont la jeunesse et la beauté, cela crée un sentiments d'attente fort : lecteur imagine que Mlle de Chartres va avoir une forte relation avec Marie Stuart.
Mme de Chartres explique le fonctionnement de la cour de manière neutre et rationnelle sans jugement jusqu'à ligne 390; pourtant elle dénonce les relations de pouvoir qui menacent la vertu, comme le montre le champ L de pouvoir social et politique associé au secret , dénonciation du pouvoir des passions avec champ L des sentiments, 370-371 chiasme , « la joie », « plaisir », puis voca péjoratif dernier paragraphe , 2 négations L371-373 litotes évoque le tumulte des passions maîtrisé en apparence.
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