La princesse de Clèves

TEXTE DU BAC N°4

La Princesse de Clèves : scène d’adieu

INTRODUCTION

LPC est un roman moderne publié anonymemt par Mme de Lafayette en 1678. Ce roman qui se déroule à la cour d’Henri II où triomphent la magnificence et la galanterie interroge la possibilité de l’amour et sa compatibilité avec la morale et la vertu. Ce récit narre la destinée d’une princesse très vertueuse au sein de la cour. Cependant après avoir épousé le prince de Clèves, LPC éprouve une passion amoureuse pr un autre q son mari, le duc de N. C’est ainsi q cet extrait ns dépeint la scène d’adieu entre les 2 amants, où LPC s’exprime ouvertement sur ses sentiments pour N, avant d’y renoncer pour tjrs.

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Ainsi, nous verrons en quoi cette uniq entrevue entre N et LPC révèle-t-elle une héroïne complexe. Dans un 1er tps, nous verrons l’aveu des sentimt de LPC l.1-9, puis dans une 2nde partie, nous verrons son renoncemt.

I. LPC y dévoile des sentimt intimes tt en annonçant leur impossibilité

En effet, LPC exprime ses sentimt à N pour la tte 1ere fois, elle se dévoile par le biais d’un dialogue, noté par les guillemets, du discours direct et du pronom personnel « je ». Pour elle, cela constitue un devoir moral et le choix d’un honneur personnel puisqu’elle débute le dialogue avec un v. d’obligat° « je crois devoir ». LPC se sentant redevable vis-à-vis de N, ressent cette obligat° de lui avouer son amour. L’adj. atténuant « faible » l.1 et la tournure restrictive « la seule fois » démontre une nouv. fois l’impact de son éduc vertueuse. Elle fut restreinte par les valeurs qui lui ont été inculquée, souligné par l’adv. « apparemment » l.1., et ainsi accentue le manq de lib. de sa part.

Elle prend ainsi l’initiative et la lib. de lui dévoiler ses sentimt les + intimes, marqué par l’isotopie de la sincérité « de ne vous cacher aucun de mes sentimt», « de vous les laisser voir tels qu’ils sont » l.1-2. Elle se place ainsi, au-dessus d’une Cour de jugement et d’hypocrisie, mais laisse de côté égalemt son éduc. vertueuse.

Tte fois, LPC reste pudiq et dans la retenue avec la litote et euphémisme « de ne vous cacher aucun » l.1. On ressent une certaine ambivalence lorsqu’elle prononce ces paroles, et ces procédés d’atténuat° nous font comprendre qu’elle prend le plaisir d’évoquer ses sentimt, même si ce serait pour la 1ere et dernière fois.

Cepdt, elle parvient à exprimer sa passion amoureuse, en utilisant l’adv de concession « néanmoins » l.3. L’isotopie de la douleur « malheur » répété à 2 reprises, « insurmontables » l.5 met en avant la souffrance que pourrait lui causer l’amour non réciproq de N., auquel elle ne s’était pas encore confrontée à, et la figure d’insistance, l’hyperbole « un si horrible malheur » l.4 révèle l’intensité à laquelle LPC est en train de vivre cette possibilité. Elle lui avoue ainsi implicitemt sa passion pour lui.

Une possibilité d’un amour heureux sur laquelle LPC s’étend se voir apparaître, notammt avec le conditionnel hypothétiq, qui révèle du rêve de LPC ici, et le jeu des pronom personnels qu’elle effectue entre le passage

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