La princesse de Clèves (1678)
Synthèse : La princesse de Clèves (1678). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ewen Servic • 10 Août 2021 • Synthèse • 1 409 Mots (6 Pages) • 432 Vues
Texte 1 : La princesse de Clèves (1678)
Problématique : Quelle type de portrait Mme Lafayette dresse-telle dans ce texte ?
Madame de la Fayette (1634-1693), est une dame de la cour, elle écrit des nouvelles et sous des noms différents. Dès sa sortie, la Princesse de Clèves, considéré comme un chef d’œuvre. Ce roman participera à l’avancé du style romanesque.
PLAN : I Le Portrait de l’héroïne -une beauté classique -un portrait hyperbolique -une jeune fille bien éduquée mais fragile
II La société du XVIIème siècle - l’éducation des jeunes filles -la vie de la cour - une vision d’homme
I Le Portrait de l’héroïne
- Le narrateur est extérieur à l’histoire. La 1ere chose évoqués est la beauté (l.1) qui incarne à elle seule cette qualité. Mademoiselle de Chartres à toute les caractéristiques de la beauté classique au XVIIème siècle (l.25 « blanche, blondes »…). Elle est décrite par l’effet qu’elle produit sur les personnes (l.2 « admiration »…).
- L’héroïne est peinte à l’aide de nombreuse hyperbole, l.2 « une beauté parfaite », l.25 «un éclat que l’on n’a jamais vu »… Elle est présentée comme quelqu’un d’unique et inégalable. Il y a une abondance de vocabulaire mélioratif. Elle est vertueuse par excellence.
- Elle est aussi riche et noble par sa famille (« une des plus grandes héritières de France »). Sa mère occupe une place importante dans l’extrait, c’est elle seul qui l’éduque. Elle lui a donné une éducation complète « vertu » ; « beauté » ; «esprit ». Cependant elle à élevé loin de la cour, on peut alors deviner une héroïne fragiliser lorsqu’elle découvre la cour.
II La société du XVIIème siècle
- Mme de Chartres fait preuve de modernité pour son époque (l’éducation). Elle parle de section et la l’amour à sa fille pour la mettre en garde. Antithèse« agréable/dangereux »; « sincérité/ tromperie ». La seule façon d’être vertueuse pour une femme honnête c’est « aimer et être aimer ».
- Le regard de la cour est primordial car l’apparence domine. « on doit croire » si la cour le décide c’est forcement vrai. Toute puissance.
- Le portrait des hommes est peu flatteur, énumération des défauts l.13-14 ; peu de sincérité des hommes de la cour. Mais il quand même possible trouver un homme honnête.
Conclusion
Ce portrait de l’héroïne classique donne une vision du monde propre à l’auteur : celle d’une société superficielle où l’opinion de la cour fait la loi. Un stéréotype social se dessine ici, celui de l’héroïne idéale et vertueuse que l’on retrouvera plus tard dans la lecture romanesque au siècle suivant. Notamment avec Cécile de Volange dans Les liaisons dangereuses.
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