La première guerre mondiale.
Dissertation : La première guerre mondiale.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vtournier • 23 Mai 2022 • Dissertation • 1 129 Mots (5 Pages) • 297 Vues
Bonjour cher public et bienvenue dans notre première émission littéraire radiographique. Je suis accompagné par Victor Tournier et Morgan Mede. Nous sommes ravis de vous présenter cet ouvrage portant sur le thème de la première guerre mondiale.
Ce roman de Laurent Gaudé se nomme « crie » du verbe crier, et est son premier roman. Né le 6 juillet 1972 à Paris, il a obtenu le prix Goncourt des lycéens et le prix des libraires grâce à l’une de ses œuvres, « La mort du roi Tsongor » en 2002, puis le prix Goncourt pour son ouvrage « Le soleil des Scorta » en 2004.
Son roman est édité en 2001. Paru chez Actes Sud, Le livre de poche et A vue d’œil est une fiction littéraire et nous fait parcourir durant 180 pages les monologues intérieurs d’une dizaine d’hommes engagés sur la ligne de front durant la première guerre mondiale. A l’aide de courtes phrases l’auteur nous montre bien le chaos et la défaite, le bruit de la guerre et l’odeur du gaz moutarde. Pendant ce récit, les personnages semblent seuls et n’échangent que peu entre eux. Malgré leur solidarité, ils se retrouvent face à eux-mêmes au milieu des cris et de leurs cauchemars. Certains deviennent fou, d’autres meurent.
Je fais vous poser quelques questions :
- Monsieur Victor, avez-vous relevez des citations dans le livre ?
Oui, j’ai retenue quelques citations importantes dans ce roman divisé en trois grands thèmes :
- Le cri :
- « Ecoute Marius, j’en suis certain maintenant : je l’ai entendu. Les mêmes cris, tantôt aigus tantôt rocailleux. » (p 33)
- « Là à quelques mètres, un cri mi-animal mi-articulé. » (p 36)
- « Les cris de la bête que nous croyons morte » (p 40)
Ces trois citations représentent le cri de l'homme cochon, symbole du soldat traumatisé par la guerre.
- La culpabilité :
- « Pour nous rappeler nos meurtres du jour. » (p 41)
Cette citation est le symbole de la culpabilité des soldats.
- La mort :
- « Je suis allé voir le médecin et c'est lui qui m'a dit que le premier obus était tombé en plein sur ceux qui devait nous relever. » (p 39)
- « Et c'est comme ça que j'ai vu qu'il était mort. » (p 68)
Ces citations se rapportent au thème de la mort qui est le quotidien des soldats pendant la guerre.
- Monsieur Morgan, avez-vous un passage préféré dans ce livre ?
Dès le début du livre c’était touchant. Je pense que c’était un des moments qui m’a le plus touché, même si tout le livre était plus passionnant chaque page. Le début c’est quand Jules a récupéré sa permission de rentrer chez lui. Il ne semblait même pas heureux. Dès le début, on voit la souffrance d’un homme qui a enduré la guerre, plusieurs jours sans arrêts, essayant, lutant de ne pas craquer. Pour partir, foncer dans le tas sans avoir peur comme dirait Marius, en fonçant tout droit, en fonçant sans esquiver, en fonçant sans se coucher, ne voulant plus se battre, avancer en insultant la Terre entière. Et c’est dans des jours comme ça que la mort nous attrape. C’est ce qu’il a fait d’ailleurs, mais il est revenu. Il est revenu avec le petit papier bleu, si important. La permission de retourner chez lui quelque temps. Alors il marche comme ça, à l’opposée de la tranchée et dans tête, il ne pensait qu’à marcher. Je ne peux d’ailleurs vous en lire un extrait (page 13 à 14 : « Je marche […] tout ce qui reste de nous »). Voilà, on le voit à moitié sourd, il avait honte et marchait.
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