La poésie a-t-elle pout fonction d'embellir la réalité ?
Analyse sectorielle : La poésie a-t-elle pout fonction d'embellir la réalité ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar isabellezaza • 26 Janvier 2022 • Analyse sectorielle • 1 012 Mots (5 Pages) • 629 Vues
Le romantisme, mouvement littéraire naissant à la fin du XVIII° siècle, est défini par la dominance de la sensibilité, de l'émotion et de l'imagination sur la raison et la morale. Le cœur l’emporte sur la raison.
Les artistes de cette époque, Charles Baudelaire, Victor Hugo,Georges Sand expose et laissent apparaître avec passion leurs impressions et sentiments personnels à travers leurs œuvres. Charles Baudelaire est un grand adepte de ce mouvement, notamment avec son célèbre recueil de poèmes « Les Fleurs Du Mal ». Il évoque ses souvenirs de voyages, les femmes qu’il a aimées et de nombreux autres thèmes qui ont menés à la censure de son recueil.
Nous pouvons donc nous demander : « La poésie a-t-elle pour fonction d’embellir la réalité ? »
La création d’images, de sons a-t-elle pour rôle de magnifier l’abstrait ?
Dans un premier temps, nous verrons si la poésie embellit le réel, puis dans un second temps, nous étudierons si la poésie exprime le réel jusqu’à la laideur. Enfin, nous nous demanderons si cette création d’images et de sons n’évoquent pas le beau et le laid.
Dans « Les Fleurs Du Mal », les femmes ont un rôle important, voire majeur. En effet, tout au long de ses poèmes, Baudelaire qualifie les femmes. Néanmoins, il les distinguent, elles sont toutes différentes. Effectivement, cela dépend des poèmes. Le poème « A une Mendiante rousse » caractérise bien cela.
Ce poème fait parti de la troisième section du recueil, celui où Baudelaire se confronte à la vie urbaine, et au monde qui l’entoure. La vraie vie. Il voit donc des personnes, des catégories sociales exclues et ignorées de la poésie : les pauvres, les marginaux. Il construit alors son poème en deux parties. Il commence par faire un éloge paradoxal. Il prend pour sujet des parties du corps de la femme, montre sa sensualité. Ainsi, la femme est vu comme une déesse. Ensuite, il crée une nouvelle vision du féminin. Effectivement le terme « mendiante » désigne la pauvreté de la femme et donc la maladie. Ces deux sont reliées. De plus, être roux était très mal vue à l’époque. Cette femme est donc atypique, elle ne rentre pas dans les critères de la société. C’est pour cela que l’on comprend que le poète projette son univers dans ce qu’il écrit. Il s’identifie. Il se sent donc exclue de la société de l’époque. Il ne rentre pas dans les normes. Par ailleurs, ce dernier développe dans la deuxième partie du poème son regard. Il nous plonge dans ses pensées mais finit par retourner à la réalité, au vrai monde. Néanmoins, lorsque Baudelaire nous plonge dans ses pensées, nous pouvons observer que cette femme lui plaît. Le fait qu’elle soit différente et ne corresponde pas aux critères de l’époque l’intéresse et l’attire. Il aime l’atypique.
Néanmoins, Baudelaire ne voit pas toutes les femmes de la même façon. La plupart du temps, il les qualifies de « prostituées, de monstres ». Il n’a donc pas le même avis sur celles-ci.
Par ailleurs, le poète s’échappe de la réalité, du mal et du laid qu’il y a dans le monde grâce au voyage. Cet vie qu’il mène est décevante, il essaye à tout prix de la fuir. Cependant, on comprend que la fuite ne sert à rien.Il est impossible de se délivrer de l'ennui,
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