La littérature a-t-elle pour fonction de nous instruire ?

Dissertation français

Sujet : la littérature a-t-elle pour fonction de nous instruire ?

        La littérature peut-être un moyen universel et efficace d’instruire un lectorat par sa diversité de genre et de registre. En effet, nombreux sont les auteurs, de tout temps, qui associe une certaine valeure didactique directement à leurs ouvrages afin d’instruire ceux qui les lisent. La littérature existe depuis un temps certain ; elle prend sens- de ce nom – aux XIIe siècle et est dérivé du latin littera signifiant « la lettre », de chose écrite. Elle est définie comme une communication verbale, orale ou écrite. Aujourd’hui, elle est associée aux livres qui nous témoignent de l’avis des auteurs en passant par diverses formes comme le conte, la poésie ou encore le théâtre. Le genre littéraire traverse donc les époques en évoluant mais en gardant la même forme. La littérature a-t-elle uniquement pour but d’instruire ? Les livres sont-ils un moyen efficace d’éduquer un lectorat ? Dans un premier temps, nous verrons que la littérature permet l’inculcation d’un modèle, dans un deuxième temps, nous remarquerons que c’est aussi un moyen d’éduquer sur l’histoire et dans un troisième temps, que certaines œuvres ont pour but de divertir et non d’instruire.

        Les auteurs utilisent différents personnages dans leurs œuvres, souvent ces personnages sont des représentations reflétant l’idéal de la société. En effet, l’utilisations de ceux-là permet l’identification du lecteur au personnage et donc l’évolution mental et pensive du lecteur en même temps que le protagoniste.  Dans le roman « La Princesse de Clèves », de Mme de Lafayette, l’héroïne, Mme de Clèves, suit un idéal puisqu’elle ne succombe pas au désire et à la tentation qui l’anime pour le Duc de Nemours. A travers ce personnage, on comprend que ce que choisie la société pour nous, ici en l’occurrence le mariage avec M de Clèves, est un choix qu’il faut respecter en toute circonstance. De la même manière que Pantagruel qui reflète l’idéal humaniste, c’est une source de savoir, un modèle antique. On peut donc dire que les auteurs choisissent avec soins leurs personnages pour qu’ils montrent le chemin à suivre pour accéder à une vie, société idéaliser. Cela représente un idéal classique fait de raison et de mesure.

        La littérature permet aussi l’inculcation d’un modèle social et politique idéal. Effectivement, certains registres permettent la création d’un idéal social et politique qui reste plus ou moins le même depuis des années, par exemple la naissance de l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, parue en 1751. Elle permet aux citoyens de mieux connaitre la politique de son temps en proposant au peuple les valeurs défendues par les lumières ; liberté, égalité et tolérance. Le registre didactique conteste les mœurs d’une société. Cette encyclopédie a permis de nombreuses réflexions et inspirations. On voit donc que le genre littéraire, par sa complexité et sa philosophie, permet l’instruction et l’éducation.  Les auteurs représentent une utopie.

        La littérature permet déjà d’éviter l’oubli. En effet, elle permet à son auteur d’exposer des faits historiques importants ce qui permet notamment au système scolaire d’apprendre aux nouvelles générations l’histoire des générations précédentes. De nombreux livres traitent de ce sujet comme par exemple, « Sapiens : une brève histoire d’humanité » de Yuval Noah Harari. Ce livre est publié pour la première fois en hébreu en 2011 puis en anglais en 2014 e en français en 2015. Ou encore, comme « Auschwitz et après » de Charlotte Delbo qui traite de la seconde guerre mondiale et des horreurs qui l’accompagne. Il traite notamment d’Hitler et de la Shoah. Ce sont ce genre de livre qui permettent aux familles de ne pas tomber dans l’oubli. Par ce besoin vital de raconter les horreurs de l’histoire, cela permet d’instruire et d’éduquer de façon choquante pour que ça marque les esprits et continue de traverser les générations.

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