En quel sens la philosophie a-t-elle pour fonction de nous inquiéter ?
Dissertation : En quel sens la philosophie a-t-elle pour fonction de nous inquiéter ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Josh Haby • 30 Octobre 2017 • Dissertation • 966 Mots (4 Pages) • 3 622 Vues
Dissertation de philosophie
En quel sens la philosophie à t’elle pour fonction de nous inquiéter ?
L’opinion peut faire volontiers penser que les philosophes sont des demi-fous ignorants de la réalité ou des « casses pieds », celui est caractéristique d’une réaction de défenses contre ce qui est ressenti comme une agression à l’égard de la tranquillité des esprits. Il est alors intéressant de se demander si la philosophie peut vraiment avoir pour fonction de nous inquiéter ( Inquiéter, c'est interdire de rester dans la quiétude — le calme, la tranquillité (surtout intellectuelle)et en quoi inquiéter les esprits fait il parti de la philosophie.
Dans le quotidien nous pouvons tous affirmer avec certitude que l’esprit apprécie beaucoup toutes les situations rassurantes qui lui permettent d’économiser ses efforts comme par exemple dans:
- les loisirs de pure consommation (les massages et toutes les différentes activité qui « détendent »
- dans la diffusion des rumeurs qui flattent fortement ce que l’on admet « savoir ».
Globalement , cela aboutit a deux attitudes complémentaire, qui laissent transparaitre une certaine paresse de l’esprit:
- Les choses sont comme elles doivent être (le fatalisme dénoncé par de nombreux philosophes)
- On adhère volontiers aux opinions anonymes (le « on » protège et ôte toute responsabilité ). Toutes ces choses sont a l’origine du fait que le sujet individuelle collabore ainsi très volontiers à son propre effacement, pourvu qu’il ait la paix et il est à l’origine d’une une sorte de refus de la réflexion individuelle . De ce point de vue, rien n’est plus rassurant que la répétition ou la redite : si tout le monde le dit c’est serrement vraie ce qui va totalement à l’encontre de la philosophie qui a pour caractéristique principale la réflexion personnelle.
La philosophie combat ces attitudes. D’ou l’inquiétude qu’elle produit, soient en faisant naitre des soupçons (y compris à son égard). Soit en empêchant l’esprit de ronronner. Pour le philosophe l’ « évident », le « normal », le « naturel » doivent être mis en question : pourquoi en vaut t’il ainsi ? Poussée jusqu’au bout, son interrogation concerne la totalité ( pourquoi y’a t’il quelque chose plutôt que le néant ? ). Si le « normal » n’est que du normée qu’elle est l’origine de la norme ? Le questionnement philosophique amène l’opinion à se connaitre comme tel (Socrate a dit que le sens des mots n’est pas aussi clair que le prétend le discours ordinaire.) Il font ainsi surgir des questions la où l’on n’en voyait pas. A partir de ce moment la rien n’est considéré comme sacré ( politique, religieux, moral … ) ce qui est socialement perturbant au pseudo savoir qui est à l’origine de la quiétude (tranquillité) , la philosophie veut au moins faire subsister la conscience (et même l’acceptation) du non savoir, beaucoup moins rassurantes. Socrate dira même de manière provocante « je sais que je ne sais rien »
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