La peste de Camus, IV - "La mort de l'enfant".

La peste de Camus, IV.

« La mort de l’enfant »

PROBLEMATIQUE : Cette mort réaliste est aussi très symbolique. Elle va pousser l’homme à affronter son destin.

I. Progression dramatique

Crescendo

Description de l’agonie (1er paragraphe), l’effet de l’agonie sur les autres personnages (2ème paragraphe) : point de vue interne

=> Description par les yeux de Rieux « le docteur » l1.

Cette description est détaillée : « ne quittait pas des yeux » l2, « minute après minute » l12, « il le faisait depuis ce matin » l13

L’enfant reste focalisé sur la douleur. Il est coupé du monde « aveugle et muet » l8.

Les spectateurs sont confrontés à une réalité qui devient concrète

= La mort d’un innocent

Métaphore filée de la peste qui devient incontrôlable

Douleur matérialisée par les larmes (l31)

La peste s’acharne contre un innocent → idée du crucifié (l36)

Impuissance des adultes (qui sont extérieur à lui)

Les souffrances se matérialisent par le cri. C’est le point le plus insoutenable parce que la douleur se sent.

Decrescendo

Tout s’arrête brusquement :

Euphémismes : « venait de s’arrêter » l108 (passé proche)

« achevée » l111 (plus que parfait)

« c’était fini » l112

Le combat est terminé.

II. Réalisme brutal : la dimension pathétique

Réalisme assez cru.

L’horreur de l’agonie

L’enfant est petit, fragile

« petit malade » l2, « petit corps » l5, « frêle carcasse » l22

Le corps est diminué par la maladie (« osseuses » l34)

- Adverbes qui marquent la progression (« un peu », « A nouveau » l20) montrent l’évolution de la maladie en étapes

- Verbes d’action. La réalité de la douleur est montrée par la lutte que mène l’enfant.

Mais le combat qu’il mène contre la peste semble perdu d’avance. En effet l’enfant ne fait que subir l’action de la peste, il ne peut pas résister. (Métaphore

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