La peine de mort devrait-elle être abolie partout dans le monde?
Dissertation : La peine de mort devrait-elle être abolie partout dans le monde?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar anaelle.prrrd • 29 Avril 2017 • Dissertation • 614 Mots (3 Pages) • 972 Vues
Anaëlle PERRIARD classe 107, cours de français 29.04.2017
DISSERTATION:
“La peine de mort devrait-elle être abolie partout dans le monde?”
Nous pouvons sûrement affirmer que les jours qui précèdent la mise à mort sont les plus longs du condamné, ils refusent de passer, comme retenus par un main invisible, ils s’étirent, s’étendent, ils se prolongent, puis d’un coup se raréfient pour enfin disparaître. C’est ce que tente de montrer Victor Hugo dans “Le dernier jour d’un condamné”. Et puis, un corps sans vie gît sur la chaise. Mort. Alors nous nous demandons en pensant à cet être parti si “la peine de mort devrait être abolie” et qui plus est, “partout dans le monde”. Nous nous questionnons donc sur la nécessité d’assassiner un être vivant, où que ce soit sur cette Terre. Le faut-il? Ou considérons-nous que ces être coûtent trop cher, sont un poids trop lourd pour la société? Et la possibilité d’une rédemption, ou encore d’une erreur? Finalement est-ce juste ou le “juge ment” est corrompu?
Premièrement, certains affirment que les forçats condamnés à perpétuité coûtent terriblement cher à la société. Par exemple, n’est-ce pas injuste que cette pauvre dame qui se donne corps et âme à son travail et qui rentre exténuée à dix heures du soir pour pouvoir nourrir ses quatre enfants doive payer des impôts qui serviront à nourrir l’assassin de son mari qui croupit sans rien faire en prison? On peut dire qu’il est sûr que sur le plan pécunier, ces condamnés ne sont pas un poids à négliger dans une communauté.
Toutefois, la possibilité d’un rédemption est toujours possible. N’est-ce pas aux autorité de canaliser cette énergie des condamnés pour les faire travailler afin qu’ils se rachètent, est-le but de punir ou de faire comprendre? Prenons simplement un exemple tel que le racisme: un enfant ne naît pas raciste, il le devient, et pourquoi? Parce qu’on le lui a inculqué. Ce qui nous place face au fait que faire comprendre et faire penser est possible, que ce soit à bon escient ou pas. La rédemption ne serait-elle pas une simple histoire de comprendre la faute au plus profond de soi afin d’éprouver des remords et ainsi d’éviter une récidive?
En outre, l’erreur est humaine. Elle n’est pas exclue du droit. Avec la peine de mort, la sanction est irréversible. L’erreur non. Voltaire nous l’a bien prouvé dans l’affaire Jean Calas, homme condamné à mort puis innocenté, malheureusement trop tard.
La société ne peut pas se prévenir de toutes les erreurs possibles, alors pourquoi choisit-elle une solution sans retour possible en arrière?
En conclusion, les condamnés coûtent cher à la société, mais s’ils comprenaient réellement leur erreurs et les utilisaient à se racheter auprès de la société, ils auraient sans doute payé leur dette. De plus, peut.on prouver la culpabilité de quelqu’un? Le droit n’est pas une science exacte. Et au fond, qui sommes-nous pour juger du bien et du mal? Qu’est ce qui rend l’un supérieur à l’autre? Qu’est ce qui lui en donne le droit si ce n’est un mince livre écrit de la main des hommes? Mais comme nous l’avons vu, le livre peut lui aussi se révéler imparfait.
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