La musique de Baudelaire

Les poètes entretiennent souvent une relation avantageuse avec les autres arts. Le recueil Les Fleurs du Mal (en 1856) témoigne de cette influence. Trois thèmes sont présentés, dans ce poème qui est la mer, la musique et l’art. Je vais démontrer dans ce texte comment le lien entre la mer et la musique se fait, l’idée du mouvement de comment la musique transporte le poète vers sa destination et lorsque la musique s’arrête comment l’inspiration du poète disparait.

Tout d’abord, le premier lien entre la mer et la musique est que le mot musique et mer commence tous les deux par un ‘’M’’. Dans le vers suivant : « La musique souvent me prend comme une mer. » (v.1) La musique et la mer sont tous les deux les noyaux de champ lexical. Le comme nous démontre qu’il a une comparaison entre la musique et la mer qui est un sens figuré. On pourrait sous-entendre que la musique le prend comme une mère. Donc, le poète s’inspire tellement de la musique, que le lien qu’il a pour la musique est aussi fort qu’un lien maternel. Nous pouvons percevoir aussi que le mouvement de la musique est comme une vague de la mer. Ce poème est aussi écrit sous forme de chanson. L’allitération de la lettre ‘’M’’ avec la musique, la mer et plusieurs autres mots comme moi, mets, me, miroir et mon, qui fait une sonorité intéressante à nos oreilles. Il a aussi les assonance de la lettre ‘’O’’ qui est présente dans plusieurs mots de ce poème. Tout au long du poème, un changement entre des vers alexandrins et des vers de cinq syllabes qui nous fait sentir que ce poème pourrait être une chanson.

Ensuite, dans le deuxième vers nous voyons comment la musique le transporte. « Vers une pâle étoile. » (V. 2) Le mot ‘’Étoile’’ fait partie du champ lexical de la Mer et il a aussi une allitération en ‘’L’’. Nous ne pouvons pas aller vers une étoile qui est un sens figuré, mais les navigateurs de bateau s’aident beaucoup des étoiles pour pouvoir s’orienter à un lieu précis. « Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther. » (v.3) ‘’plafond de brume et vaste éther’’ font parties du champ lexical de la mer. Il veut se rendre sous un plafond de brume qui est une connotation négative, qui définit la mélancolie sans une cause précise qui est une partie négative de son âme ou il veut se rendre dans un vaste éther qui est une connotation positive, qui représente l’idéal, qui est la partie positive de son âme. « Je mets à la voile. » (V. 4) Le mot ‘’voile’’ fait partie du champ lexical de la mer. Ce vers est un sens figuré lorsqu’il dit ‘’je mets’’ qui nous affirme qu’il est en bateau et qu’il est prêt à suivre les étoiles et aller à sa destination. Dans le vers suivant : « La poitrine en avant et les poumons gonflés. » (V.5) Ce vers entier fait partie du champ lexical de la musique. Il illustre la posture et l’inspiration du marin, mais sa pourrait être la posture d’un musicien qui est prêt à jouer un instrument. Dans ce vers : « J'escalade le dos des flots amoncelés. » (V. 7) Le mot ‘’dos’’ fait partie du champ lexical de la musique, le mot ‘’flots amoncelés’’ fait partie du champ lexical de la Mer et il a aussi dans ce vers une allitération en ‘’L’’. Dans ce vers le poète dit qu’il escalade les flots, ce que nous ne pouvons pas faire qui est un sens figuré. Le poète met de l’emphase sur escalader parce qu’il adore les défis et plus qu’ils sont difficiles, plus qui aime ça. Il est prêt à tout et ceci est représenté. Nous avons même l’illusion que le poète et la nature font qu’un. Ses émotions sont de plus en plus amplifiés. Il n’a plus aucun contrôle de ses émotions. Sa passion est tellement grande pour la musique qu’il le sens vibrer en lui qui est un sens figuré. Il met de l’emphase sur qu’il le sens vibrer en lui comme si nous fessons vibrer toutes les cordes d’un instrument de musique.  Qui est démontré dans le vers qui suit :« Je sens vibrer en moi toutes les passions. » (V. 9) Le mot ‘’vibrer’’ fait partie du champ lexical de la musique et il a une allitération en ‘’S’’.

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