La mort au théâtre
Dissertation : La mort au théâtre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar N.hx17 • 26 Février 2019 • Dissertation • 338 Mots (2 Pages) • 961 Vues
Le théâtre est un des seuls genres qui a traversé les siècles sans jamais rien perdre de sa valeur. Depuis l’Antiquité, la représentation de la mort au théâtre constitue un procédé très courant au théâtre. Cependant, cette représentation n’a pas toujours été permise: au XVIIème siècle, les règles du théâtre classique, dites règles de bienséance, interdisent toute représentation directe de la mort sur scène. C’est après la période classique que ces règles furent remises en question. Cette représentation de la mort est un procédé aux nombreuses interprétations, qui fût un moyen de diffusion de certaines idées de l’auteur, et une façon de susciter certaines réactions chez le spectateur. La majorité des cas de mort au théâtre suscitent la tristesse et la compassion voire la pitié du spectateur envers le personnage. La mort au théâtre doit-elle nécessairement être imprégnée de pathétisme ou peut-elle être présentée sous une autre dimension? Si la dimension pathétique de la mort théâtrale peut être aisément comprise, il serait erroné d’ignorer que cette mort peut être porteuse d’autres aspects.
La mort est un pilier fondamental dans la tragédie vu qu'elle lui donne tout son sens. En effet, une tragédie développe une action mettant en scène des héros ou des personnages de rang social élevé, avec pour objectif d’émouvoir et d’instruire le spectateur. Selon Aristote, philosophe Grec, la tragédie suscite « la peur et la crainte ». La tragédie a alors une fonction morale par rapport au spectateur: le spectateur s’identifiera au personnage tragique et éprouvera des passions humaines qu’il rejètera en même temps. Ces passions humaines sont génératrices de souffrance. En suscitant la peur et la pitié du spectateur, un phénomène de « purgation des passions » aura lieu. Ce phénomène est dit « la catharsis ». Ce phénomène peut être perçu dans la pièce éponyme de Jean Racine, Phèdre où Phèdre, rongée par la culpabilité de son amour pour son beau fils Hyppolyte, se donne la mort par le poison en confessant au préalable sa faute à Thésée. Cette mort engendre un certain malaise chez le spectateur
...