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La grenouille qui se veut faire aussi grosse que le boeuf

Fiche de lecture : La grenouille qui se veut faire aussi grosse que le boeuf. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Juin 2022  •  Fiche de lecture  •  517 Mots (3 Pages)  •  509 Vues

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Fiche de révision :  « La grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf »

Objet d’étude : La littérature d’idée du XVIe au XVIIIe siècle

Intitulé du parcours :

Etude générale :

La grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf est un poème extrait des Fables de Jean de La Fontaine sorti en 1668. Jean de La Fontaine est un poète français de la période classique et son œuvre les Fables sera la plus retenue parmi divers poèmes et mêmes des pièces de théâtre qui le confirme en tant que moraliste. Il va s’inspirer d’une fable de Phèdre et Horace pour créer sa fable puisqu’il apporte de la légèreté et de la nouveauté aux anciens poèmes. C’est une fable très courte qui marque la rapidité de la mort de la grenouille.

Situation :

La fontaine dénonce la vanité des hommes en utilisant la métaphore de la grenouille. (→ George Orwell, La Ferme Des Animaux)

Plan :

→ Montrer que la brièveté de l’apologie correspond à la vanité de la grenouille.

On observe dans ce poème la partie du milieu où les vers sont plus allongés, ce qui représente le grossissement de la grenouille

Lecture linéaire :

V1 et 2 : écrits en octosyllabes qui présentent brièvement la situation des protagonistes

V1 : césure après grenouille

Proportion inversée entre la taille du vers et la taille de l’animal. Opposition entre bœuf (1 syllabe) et grenouille (3 syllabes)

V2 : proposition relative → la grenouille évalue la puissance du bœuf

La grenouille est posée d’entrée de jeu dans une position d’admiration du bœuf.

V3 : rime embrassées → bœuf/œuf → souligne la disproportion en dépit de l’allongement du vers jusqu’à l’alexandrin

Périphrase

V4 : Les efforts que fourni la grenouille pour grossir est reproduite par l’allitération e -s- et l’assonance en -e- (sonore car placée à la fin des mots).

La diérèse marque aussi l’effort laborieux

Polysyndète (réplétion de la conjonction de coordination dans une suite de propositions de même nature ou dans une énumération)

V5 : contraste de la longueur entre l’alexandrin et l’octosyllabe marque la vanité de ses efforts

→ elle se grossit mais c’est que de l’air à l’intérieur d’elle → vanité

V6 a 10 : dialogue entre la grenouille et ses congénères → vif grâce à la succession de répliques courtes (comparaison stichomythie)

V10 et 11 : l’enjambement traduit l’étirement, l’enflure excessif qui abolit à l’éclatement de la grenouille

V11 a 14 : la morale se distinct du récit par le changement de temps : passé → présent de vérité générale

→ représentation métaphorique de la vanité

La portée universelle de la morale est contredite par l’anaphore qui nomme les personnages sociaux contemporains du fabuliste (→ portée satirique).

Le parallélisme souligne le caractère très rependu de ce default en l’illustrant précisément.

Conclusion :

Dans cette fable, la Fontaine dénonce la vanité et l’ambition démesurée des hommes de sa société en l’occurrence ici, des nobles et bourgeois, à travers l’aspect d’une petite comédie, on y voit ici l’intention de rendre au ridicule. On y reconnaît alors bien son côté moraliste, il a déjà dénoncé la vanité dans un autre poème, Le corbeau et le renard, où il y dénonce la vanité du renard.

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