La cour dans La princesse de Clèves de Mme de Lafayette
Commentaire de texte : La cour dans La princesse de Clèves de Mme de Lafayette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sedrfgyhuj • 9 Mars 2021 • Commentaire de texte • 879 Mots (4 Pages) • 521 Vues
Correction Axe 2 du BAC BLANC 1
Après avoir observé le cadre classique et le rôle de la cour, qui dévoile un contexte royal, nous verrons l’importance de celle-ci dans la rencontre extraordinaire entre M de Nemours et la princesse de Clèves.
Tout d’abord, M de Nemours fait une entrée théâtrale fracassante dans la scène et la salle de bal. En effet, l’auteure nous le montre bien, grâce aux prépositions et groupes nominaux “assez grand bruit” (l.3) qui renforce la notion de fracas et “comme de quelqu’un qui entrait et à qui on faisait place” (l.4), qui prouvent l’importance du personnage qui entre. De plus, Mme de La Fayette choisit de ne pas révéler directement l’identité du nouveau venu. Effectivement, ce dernier fait son apparition à la ligne 3 mais on ne connaît son nom qu'à la ligne 7. En créant ce suspense, l’auteure s’assure que le lecteur accorde de l’importance au gentilhomme. Quant à Mme de Clèves, la narratrice insiste sur les préparatifs et la parure du personnage. On peut d’ailleurs noter qu’elle est remarquée dès son entrée pour “sa beauté et sa parure” (l.2). De plus, il y a un parallélisme avec le début du roman, où l’histoire de commence qu’une fois Mlle de Chartres arrivée, ici, la phrase “[...] Le bal commença [...]” (l.2-3) est prononcée seulement après l’arrivée de Mme de Clèves. Soulignant encore une fois son importance à la cour. Tous les termes choisis par la narratrice soulignent l’éblouissement que représente cette rencontre pour les deux personnages : « surprise » l.10, « étonnement » l.13, « surpris » l.14.
Ensuite, M de Nemours est décrit par Mme de Clèves comme étant un jeune homme athlétique et en bonne condition physique. On le reconnaît dans la phrase “qui passait par-dessus quelques sièges pour arriver où l’on dansait.”. Par la suite, on apprend “[qu’]il était difficile de n’être pas surprise de le voir” (l.8) ce qui permet au lecteur de se représenter le portrait d’un très bel homme. Dans la phrase “le soin qu’il avait pris de se parer augmentait encore l’air brillant qui était dans sa personne” (l.9-10) la prestance de M de Nemours semble avoir été directement remarquée par Mme de Clèves. Les phrases “surpris de sa beauté”(l.12) et “il ne put s’empêcher de donner des marques de son admiration" (l.13) expriment l’intérêt que M de Nemours commence à avoir pour Mme de Clèves. Par ailleurs, la phrase “mais il était difficile aussi de voir Mme de Clèves pour la première fois sans avoir un grand étonnement.” (l.10-11); introduite par la conjonction de coordination “mais” qui replace l’attention du lecteur sur la princesse, traduit l'intérêt de M Nemours à la vue de Mme de Clèves, mais elle dévoile aussi le fait qu’il semble intrigué par tant de beauté. Par ailleurs, le lecteur comprend que les deux protagonistes ont une beauté égale. Notamment du fait du parallélisme du lexique employé : “surprise de la voir”, “surpris de sa beauté”. Mme de La Fayette va même aller associer la beauté des protagonistes à quelque chose qui peut surprendre, on le voit avec l’usage du champ lexical de la surprise : "étonnement "(l.11)"surpris de sa beauté”(l.12). D’autre
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