La condition des femmes au XVIIème et XVIIIème siècle

La condition des femmes au XVIIème et XVIIIème siècle

Les femmes ont peu de présence sur le plan historique, confinées, qu’elles étaient à des rôles domestiques, peu instruites, considérées comme mineures et n’ayant que peu d’accès à la vie publique et politique.

1. L’éducation des filles du XVIème au XVIIIème siècle

Dès le début du XVIème siècle (développement de l’humanisme et de l’imprimerie), les femmes de bonne famille étaient éduquées mais autrement que les hommes. En effet, on les formées en tant qu’épouses et mères de famille (français, histoire, littérature).

Au XVIIIème siècle, s’élève une opposition entre des auteurs qui préconisent une éducation axée sur le rôle maternel de la femme (Rousseau) et ceux qui souhaitent un plus grand développement intellectuel. Certains comme Laclos, prônent même l’égalité dans l’accès au savoir.

On constate, que pendant cette période, un progrès dans l’instruction des filles mais qui reste très inférieur à celle des garçons. L’éducation se faisait à la maison ou dans les établissements religieux.

1. Le rôle des femmes sur le plan intellectuel au XVIIème et XVIIIème siècle

Au XVIIème siècle, quelques femmes de haute société tiennent des salons réunissant l’élite intellectuelle. Elles veulent instaurer des rapports plus respectueux entre les hommes et les femmes. Elles affirment leur droit au savoir même dans les matières scientifiques. Mais elles ont été critiquées et ridiculisées. On trouve quelques femmes écrivains mais sous l’anonymat.

Au XVIIIème siècle, les salons jouent un rôle essentiel dans la diffusion des idées des Lumières et dans la contestation sociale et politique.

1. Le rôle des femmes pendant la Révolution

Les femmes jouent un rôle important mais controversé pendant la Révolution :

• Elles sont au premier rang des révoltes concernant la nourriture et l’approvisionnement. Mais elles sont très mal vues par l’opinion car elles ne correspondent pas au schéma de la femme traditionnellement douce et réservée.
• Quelques femmes de l’aristocratie tiennent des salons où elles discutent des réformes, des projets politiques et rédigent des écrits et des pétitions.
• Elles assistent aux réunions qui acceptent la mixité et fondent même leur propre club et société (Ninon de Lenclos).
• Mais des femmes jouent aussi un rôle dans l’opposition à la Révolution. De là naîtra une méfiance vis à vis d’elles jugées obscurantiste et trop soumises à l’Eglise.

Au final, les femmes ne gagneront rien à la Révolution et l’évolution des faits montrent une méfiance des Hommes devant toute participation féminine à la vie publique. Elles obtiennent malgré tout quelques droits civiles comme le droit du divorce et l’égalité dans l’héritage. Mais, elles n’obtiennent aucun des droits politiques inclus dans la citoyenneté masculine :

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