La belle et la bête - BAC Français
Fiche : La belle et la bête - BAC Français. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Rod Monnereau • 29 Janvier 2018 • Fiche • 860 Mots (4 Pages) • 1 626 Vues
Présentation : Nous allons étudier le texte de Madame Leprince de Beaumont écrit en 1757 qui s’intitule La Belle et la Bête. Cet extrait est inscrit dans le mouvement du romantisme et il est du genre fantastique merveilleux.
Contexte : Après la mort de Louis XIV en 1715, les philosophes des Lumières comme Diderot, Voltaire, Montesquieu ou même Rousseau remettent en question l’autorité politique. Au XVIII siècle, le roi détient en effet les trois pouvoirs (absolutisme) et sa fonction est héréditaire. Les philosophes dénoncent également les inégalités sociales.
Œuvre : C’est l’histoire d’une jeune fille « La Belle » qui cherche à sauver son père. Celui-ci un riche marchand, cueille une rose dans le jardin du château de la Bête et est condamné par le monstre à livrer une de ses filles. C’est la cadette, La Belle, différente de ses deux sœurs jalouses et vaniteuses, qui accepte d’être l’otage de la Bête.
Elle va découvrir que, derrière la laideur physique du monstre, se cachent de nobles sentiments et vit et souffre un être humain. L’amour de La Belle permettra à la Bête de retrouver sa véritable apparence, celle d’un prince.
Problématique : Comment un conte merveilleux peut-il faire réfléchir sur la condition de l’homme ?
Comment la figure du monstre renseigne-t-elle sur une vision du monde et sur la condition humaine ?
Plan :
I] La confrontation avec la figure terrifiante du monstre
Des personnages stéréotypés :
-conformément au genre du merveilleux : personnages peu individualisés => désignation des personnages qui s’opposent:
Physiquement: LA BELLE ET LA BÊTE beauté/laideur
et morale: comportement humain (sentiments) comportement animal (instinct/agressivité)
Le personnage du père est désigné plus souvent par « le bonhomme » (l 1;21;27)=> sens premier de ce mot: « homme simple, bon et vertueux » aspect moral. Il se montre courageux dans l’adversité et cherche avant tout le bonheur de ses enfants, il est prêt à donner sa vie pour eux => portrait idéal de la figure du père
L’effroyable Bête:
Le monstre n’est pas d’avantage décrit => grande variété de représentations possibles. On l’appelle « la Bete » (bien qu’il soit doté de parole) mais on ne dit seulement de lui qu’il est « horrible » (l4). Et rien d’autre.
C’est par les yeux du marchand que l’on prend conscience de la laideur du monstre puisqu’en le voyant « il fut tout prêt de s’évanouir »
C’est d’avantage « sa voix terrible » (l6) et ses propos impitoyables « il faut mourir pour réparer cette faute » (l8-9), qui laissent cette impression redoutable.
II] Le procès à la charge du père de La Belle
Une argumentation au service de l’accusation
Le discours direct (dialogue) est celui qui est privilégié pour la Bete, qui monopolise la parole dans l’extrait, énonce une véritable sentence, montrant ainsi une ascendance sur La Belle et son père (nombreux impératifs).
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