La Vanité

La Vanité

Genre pictural du 16ème siècle. La vanité se met en relation avec la nature morte qui peint des objets (vanité) et des végétaux. Au 16è, la nature morte n’existe pas.

Nature morte : objets inanimés, silencieux mais pas morts. Représente objets pour ce qu’ils sont.

Les vanités ne sont pas forcément pas composées d’être humains.

Vanité = objets : - crâne (mort, crâne d’Adam au pied de la croix)

• sablier (symbole du temps)
•  fleur (métaphore > beauté, vie végétale, fragilité)

Vanité dit : ne vous trompez pas, l’instant présent ne dure pas. Ce qui importe est la mort. >>> rappel de la condition humaine, le sort

All is Vanity de Charles Allan Gilbert : double mensonge, séduction, beauté féminine qui est passagère. Réalité cachée : le crâne

Vanité aux portraits de David Bailly : présence d’un crâne > vanité

La table regorge de richesses (pièces, colliers, arts : peinture, sculpture, musique, plaisir : sensuels, sens avec vin, pipe, verre)

Féminin : collier, fleurs > fragilité dans les bulles, fleurs, papier qui tombe = c’est qu’un instant, éphémère

Personnage : semble nous tenir un discours sur le fait que tous les plaisirs vont vers la mort. La peinture nous tient un discours religieux.

Diagonale : homme jeune – plus vieux – mort ; et l’image est renvoyée en hors champ avec le miroir, reflet.

• Il ne faut pas se laisser égarer par des plaisirs éphémères car tout va vers la mort.

Les Ambassadeurs de Hans Holbein : Les ambassadeurs sont une image d’une domination sur le monde (qui est une illusion), ils ont le savoir (outils)

La mort est présentée, on peut la voir que si on le veut = anamorphose

Les Ambassadeurs ne voient pas le crâne mais le spectateur oui.

Le discours religieux dit à l’homme que la condition humaine ne profite pas aux bien qui sont éphémères.

Lubin Baugin : 17ème, tableau de vanité sans tête de mort. Il nous montre le divertissement (arts, jeux, alcool) et décrit des sens (ouïe, toucher, vue, odorat). Le miroir ne renvoie rie .

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