La Princesse de Clèves, "Il parut alors une beauté à la Cour...", Madame de la Fayette, 1678
Commentaire de texte : La Princesse de Clèves, "Il parut alors une beauté à la Cour...", Madame de la Fayette, 1678. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cassandra tairraz • 30 Avril 2017 • Commentaire de texte • 611 Mots (3 Pages) • 4 260 Vues
La Princesse de Clèves « Il parut alors une beauté à la Cour… » Madame de la Fayette, 1678
Introduction : Madame de la Fayette qui vit au temps de Versailles fait paraître son roman en 1678 mais situe son histoire à la Renaissance et fait revivre l’atmosphère de la Cour d’Henri II. L’incipit, déjà, par la présentation des personnages historiques, célèbre la grandeur du royaume de France. Notre extrait « Il parut une beauté à la Cour… » marque l’entrée de Mademoiselle de Chartres. Mais le portrait n’est réellement habituel. Il montre la destinée d’une femme dans un milieu donné et propose à la fois e point de vue de la mère Madame de Chartres et le point de vue de la Cour. Après avoir montré l’importance du rôle de la mère, nous nous intéresserons au regard ébloui et idéalisé de la Cour.
- Le point de vue de la mère et effacement de la fille
- Par sa structure
Influence de la mère qui est au premier plan, après « une beauté ». Madame de chartres 3 occurrence. Pronom elle sujet 3 occurrences. Alors que les pronoms qui désigne Mlle de Chartres sont toujours COD/COI. Elle est au cœur de son histoire. On insiste sur la généalogie. Composition classique : ordre.
- Par sa fonction
Elle est seule à éduquer sa fille, se consacre à sa fille au point d’avoir quitté la Cour quelques temps. « plusieurs années », sacrifice, abnégation, « sans » = privation. Modeler sa fille à sa guise. Trouver un mari à la hauteur. Education excellente, elle lui enseigne la maitrise de soi « bien » « vertu » « mérite » : stratégie = une démonstration lucide, bien illustrée, raisonnement inductif « montrer » « faisait voir ». Une forte influence dans ses relations affectives, lui inculque son image des hommes : infidèles, vison pessimiste de l’amour. Or, paradoxe = le bonheur des femmes passent par les hommes « aimer son mari et en être aimé ». Elle offre aussi un réquisitoire contre les passions. Classicisme. La passion, la perturbation. « lui en apprenait les dangers » # « agréable ». Tranquillité de l’âme, l’ataraxie chez les Stoïciens. Le sort d’une femme ne peut être que de souffrir. D’où la nécessité de la vertu x3 « vir » les mérites « virtuis » la force.
- Le point de vue de la Cour et éclat de la fille : une héroïne exceptionnelle
- Par sa beauté
Tous les regards sont sur elle, focalisation, éclat, importance de la vue : la Cour, c’est 15 000 personnes. « attire les yeux de tout le monde » « éclat ». Le narrateur omniscient, in témoin « on doit croire ». Beauté/attirance/admiration. Blancheur + blondeur + traits réguliers = ordre, harmonie, Ecriture hyperbolique, beauté inégalable. Perfection = classicisme. « grande beauté » « que l’on a jamais vu » « pleins de grâce et de charme » « amplification, quasi magique.
- Par sa naissance
La noblesse. L’aristocratie. Espoir d’une riche succession. Superlatifs, écriture hyperbolique « une des plus grandes héritières » « un des plus grands partis ».
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