La Mort.

La Mort

Nous avons décidé d’aborder ce sujet dans notre anthologie par différentes raisons. Tout d’abord, celle-ci est une réalité qui englobe tout le monde, et qui, dans un moment ou un autre, arrivera à nous rattraper.

Elle a été présente dans toutes les civilisations, des hommes de l’Antiquité au monde moderne, et, très souvent, jouait un rôle essentiel dans la façon que les gens menaient sa vie.

D’une part c’est une inconnue dont chacun en a une hypothèse et à laquelle on voudrait connaître la réponse. Quelques-uns la considèrent comme une fin naturelle et simple, sans retour et sans au-delà. D’autres la prennent comme un rituel de passage, où chaque homme doit faire le jugement de sa vie pour accéder à un autre monde.

D’autre part, la mort, malgré d’être un sujet macabre et mystérieux, dont parfois nous avons peur d’en parler, elle est toujours présente dans notre vie quotidienne: livres, télévision, journaux, etc. En conséquence, il est nécessaire de la rendre un sujet de discussion plus fréquent en but de mieux la comprendre, car elle reste un des sujets philosophiques plus importants et profonds.

En plus, la mort est un sujet lyrique, car elle met en avant les sentiments plus profonds du poète (spécialement si celui-ci a été touché par cette réalité) que ce soit la peur, la nostalgie, le regret ou l’amour.

La mort sera toujours terrifiante. Elle correspond à un moment de notre vie que auquel nous devrons impérativement faire face, en sachant déjà notre destin. Charles Baudelaire nous transmet cette idée dans son poème « L’horloge », où la mort est décrite comme un phénomène inévitable, qui se rapproche lentement et qui sera toujours le vainqueur.                                            Néanmoins, il nous montre que la mort ne représente pas nécessairement la fin. Avec son poème intitulé « La mort des amants », Baudelaire nous raconte l’histoire d’un couple qui, après avoir échangé un éclair unique chargé d’adieux, se retrouve au paradis après la mort. Le poète croit donc qu’il y a une autre vie après la mort, et que les êtres qui se sont aimés sur Terre, se retrouveront au paradis. La même idée peut aussi être identifiée dans le poème « L’Adieu », de Guillaume Apollinaire : un couple, séparé par la mort, mais dont l’un des intégrants attend son amour de l’autre côté.

Finalement, l’amour reste un sujet très annexe à la mort. C’est ce que Paul Éluard et Pierre de Ronsard nous démontrent avec «Notre vie» et «Sur la Mort de Marie» respectivement : la mort qui emporte un être cher et met fin à l’amour. La force de celui-ci est affaiblie par la mort, et il ne reste plus qu’attendre la fin de nos jours pour nous rencontrer avec l’être aimé.

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