LES MEMOIRES D'HADRIEN : UNE QUÊTE
Résumé : LES MEMOIRES D'HADRIEN : UNE QUÊTE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mousas • 25 Novembre 2020 • Résumé • 778 Mots (4 Pages) • 1 283 Vues
On rappelle souvent que Marguerite Yourcenar a été en 1980 la première femme élue à l'Académie française. Née en 1903, cette dernière connaît un grand succès grâce à son célèbre livre les Mémoires d’Hadrien. Dès 1951, l'auteure marque les esprits avec la publication de ce roman. Elle nous propose alors d'entendre la voix fictive d'un empereur romain qui a réellement existé. Son récit repose sur des sources précises mais loin de n'en rester qu'à un « je » limité dans l'espace et le temps, l'auteure parvient à créer un personnage singulier. Pourrait-on dès lors, en reprenant les mots d'Arthur Rimbaud, aller jusqu'à affirmer que même dans un récit s'appuyant sur des événements historiques, « je est un autre » ? Dans cette étude, nous nous demanderons si les mémoires d’Hadrien sont une quête de la connaissance de soi. Autrement dit l’oeuvre revêt-elle des allures d’enquête et son sujet est-il uniquement la connaissance de soi ?
Afin de répondre à cette question qui interroge les liens entre le réel et la fiction, nous commencerons par arpenter la connaissance de soi dans la rencontre de l’Autre en diversifiant les points de vus. Ensuite, nous évoquerons le paradoxe que peut provquer cette connaissance de soi. Enfin, nous verrons que les mémoires d’Hadrien sont surtout, une œuvre lyrique.
LE LYRISME
CERTES C’est une œuvre lyrique mais pas que, c’est une quête philosophique
3 tu verras en classe, tu prends la partie qu’on fera en classe pour la dernière
LA CONNAISSANCE DE SOI
En effet, les mémoires d’Hadrien sont une quête philosophique de la connaissance de soi. Je dirais même une aventure, la vie d’Hadrien est une aventure lié à la connaissance de soi et aux réfléxions philosophiques. En effet, ce dernier confie « Tout être qui a vécu l’aventure est moi ». De plus, celui-ci confie immédiatement son projet, sa réfléxion philosophique d’une certaine manière; « me définir, me juger […], me mieux connaître avant de mourir ». Paradoxalement, la connaissance de soi, impossible dans le soliloque de l’âme, se réalise alors dans la rencontre de l’Autre. Cet Autre, a, en effet de multiples visages. La rencontre amoureuse avec Antinous est fondatrice. Elle pose la question de l’énigme de l’Autre, en quelque sorte, et du manque engendré par sa disparition prématurée. Mais l’Autre s’incarne aussi dans l’autre culture. La culture grecque façonne Hadrien, en effet, ce dernier dit « c’est en grec que j’aurai pensé et vécu ». Il y a chez l’Empereur, une avidité de l’Autre. En parlant de culture, les voyages et les déplacements constants qu’effectuaient Hadrien dans l’Empire montrent sa volonté, sa volonté de faire le tour du monde, et on a ci-contre cette connaissance qui passe par la découverte.
On en vient, directement, à ce « miroir » symbolisé par l’Autre, le roman est un miroir de la vie sociale qui permet de comprendre la vie des autres et de mieux se connaître par la connaissance de l’Autre. En nous plongeant dans les méandres d'une conscience, Marguerite Yourcenar parvient à faire du « je » un miroir aux multiples reflets. Le roman qui s’avère, réaliste fait
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