L'homosexualité au Moyen Age

Pendant le Moyen Âge, l'homosexualité est considérée comme une hérésie (faits non conventionnel : exemple sorcellerie), et il est combattue par l'inquisition (tribunal de l’Église Catholique romaine, faisant régner la loi).

au début du quatrième siècles, vers 313, le christianisme devient une religion d’État (religion légale pour l’état) sous l'empereur Constantin. A partir de là, les relations entre hommes vont être de plus en plus condamnées.

Au Moyen-Age, les homosexuels prennent le nom de « sodomites » (une personne qui selon la Bible a des activités perverses).

Les condamnations encourues pour ces derniers ont quelque peu changé au cours du temps:

S'appuyant sur certains textes religieux, et avec le désir de rétablir la moralité d'une société jugée dégénérée, le pouvoir ne tarde pas à surmonter ce qu'ils appellent la "débauche". 

A la moitié de quatrième siècle, vers 340, les lois de Constance et Constant (empereur romain du Bas-Empire) prévoient la castration des homosexuels passifs. C'est à Byzance que l'on trouve un premier cas de mise à mort d'un homosexuel. A la première condamnation c'est la castration, à la deuxième c'est l'amputation d'un membre et à la troisième c'est le bûcher ou la potence. Pour la femme c'est l'amputation successive de deux membres et à la troisième c’est la condamnation par le bûcher ou la potence.

La torture était pratiquée durant toute la période du Moyen Âge dans le but de maîtriser les défauts et les péchés de la société.

Les supplices variaient selon la gravité de l'acte commis sur le principe qu'il faut « payer par là où on a péché » (les organes génitaux par exemple pour les homosexuels étaient coupés).

Ainsi beaucoup des persécutions avaient lieu en public et le divertissement devait satisfaire le peuple et l'assemblée envieux de sensations fortes.

Le déroulement du spectacle se faisait dans la résistance du condamné à une peine longue et douloureuse.

Tout était mis en œuvre afin de tranquilliser la population qui attendait que justice soit appliqué fermement et correctement.

L’église quant à elle considère le péché de sodomie (toute actes sexuel ne visant pas à la procréation) et d’adultère (faits de tromper sa moitié) comme des péchés de même gravité, mais pour l'adultère le prêtre n'a besoin de la permission de personne pour pardonner ce péché ; alors que pour la sodomie il a besoin de l'accord d'un évêque.

Plusieurs lois anti-homosexuelles sont publiées par la suite par les empereurs orientaux. Les relations entre hommes prennent alors le statut de "crime contre la dignité humaine", puis de "crime contre nature" notamment sous l'influence de Saint-Augustin (354-430).

Enfin les lois appliquées sous les règnes de Théodose et de Justinien sont les premières lois à prévoir le bûcher ou la potence pour des actes homosexuels.

L’Église prend également des précautions pour éradiquer l'homosexualité, comme

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