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L'histoire de la poésie

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Par   •  2 Juin 2018  •  Fiche  •  1 469 Mots (6 Pages)  •  1 389 Vues

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L’histoire de la poésie

Introduction :

La poésie est un texte littéraire très important qui a des rimes et vers constantes (poésie ancienne), qu’au cours du temps a évoluée en n’ayant pas des rimes ou vers réguliers (poésie moderne).

La poésie a un rythme et souvent est lyrique.

L’Antiquité (les grecs) :

Pendant l’Antiquité les poèmes m’avaient pas ni de rimes ni vers mais ils étaient racontés avec un certain rythme. Les poèmes sont transmis oralement parce que les gens ne savaient pas lire ni écrire. Normalement racontaient les mystères du monde (textes sacrés), fixer une histoire ou relater les mythes de leurs origines (mythologie).

Le mot « poésie » vient du grec « poiein » qui signifie « créer » ou « fabriquer ». Le poète est appelé « aède » ou « rhapsode » selon s'il crée et compose ses poèmes ou s'il se contente de réciter ceux des autres. Il est considéré comme habité par le souffle divin, une sorte d'intermédiaire entre les dieux et les hommes. Pour les grecs le poète était l’incarné par Orphée, personnage qui séduisait les Dieux, les hommes et les animaux par la beauté de son chant. L'aède n'écrit pas en vers mais compose ses textes en suivant une unité rythmique appelée le dactyle ou l'iambe, selon la combinaison retenue de voyelles longues et de voyelles brèves. Il était inspiré par les Muses. On retrouve plusieurs genres : les épopées comme l'Iliade et l'Odyssée créées par l'aède Homère ; les poèmes lyriques de Sappho ou Pindare par exemple ; les Fables d'Esope ; les tragédies d'Eschyle, de Sophocle ou d'Euripide ; les comédies d'Aristophane ou de Ménandre.

L’Antiquité latine :

Le poète est nommé « poeta » s'il est artisan du vers ou « vates » s'il est considéré comme une sorte de prophète inspiré par les dieux. Le vers latin imite le vers grec, toujours basé sur le rythme et la longueur des voyelles car la langue latine le permet autant que le grec ancien.

Parmi les poètes latins on peut citer Virgile, Ovide, Horace et Juvénal, sans compter les poètes-dramaturges tels que Sénèque qui compose des tragédies ; Plaute et Terence pour les comédies.

Le Moyen-Âge :

La poésie traitait toujours du sujet mythique et sout la forme épique, elle célébrait le haut fait des héros, de rois (réels ou légendaires), des chevaliers et des courtisant. Les premières règles fixes de rédaction poétique apparurent au XIVè avec Guillaume de Machaut (1300-1377).

Le poète était attaché à un protecteur ou un Seigneur, après, à un aristocrate ou un monarque. Cette poésie devait chanter la gloire et les vertus de son protecteur. (XVIIè)

Au Moyen Age, il existe trois types de « poètes » : les jongleurs, les troubadours et les clercs :

Les jongleurs sont des amuseurs itinérants qui distraient de grandes assemblées en racontant des histoires rédigées en vers. Au cours du Moyen Age, ces jongleurs finissent souvent par se sédentariser auprès d'un seigneur. On les appelle alors des ménestrels.

Les troubadours composent des poèmes lyriques et s'accompagnent d'un instrument de musique. Ces types de poètes apparaissent dans le sud de la France puis remontent au nord, où leur poésie se développe. Au nord, on les nomme alors des trouvères.

Les clercs ont fait des études : ils connaissent le latin et créent des poèmes et des récits en vers selon des techniques soignées de composition.

La langue française ne présentant pas cette particularité de longueur de voyelles caractéristique de la poésie grecque ou latine, le poète français choisit de s'exprimer en vers réguliers, c'est-à-dire en adoptant des vers toujours de même longueur, selon un nombre fixe de syllabes : des octosyllabes ou des décasyllabes. Un poème fait exception à cette époque : le Roman d'Alexandre, en douze syllabes. On appellera alors ce vers de douze syllabes un « alexandrin ».

Au début, les vers ne sont pas forcément des vers rimés : ils sont plutôt marqués par une assonance c'est-à-dire par une sa voyelle répétée dans la syllabe finale. Puis de plus en plus de poètes choisissent de s'exprimer en vers rimés, avec des rimes suivies.

A la fin du Moyen Age, l'usage de l'alexandrin en vers rimés avec des rimes suivies se généralise.

Le XVIe :

Les poètes influencés par les œuvres des poètes de l'Antiquité et les textes

d'un poète italien du XIVe siècle nommé Pétrarque, les poètes de La Pléiade veulent produire une poésie française de grande qualité, aussi belle que la poésie latine qu'ils admirent.

Ronsard, Du Bellay et quelques autres poètes composent alors des poèmes lyriques, entre autres sous forme de sonnets en alexandrins.

Ronsard se lance d'autre part dans une poésie engagée, défendant ses convictions religieuses catholiques dans un contexte de guerre civile (la Guerre des Religions) ; Agrippa d'Aubigné crée quant à lui une poésie baroque lyrique et engagée, côté protestant.

Le XVIIè :

Mouvement du Baroque.

La langue poétique se codifie de plus en plus précise. La poésie est qu’en vers, l’alternance des rimes que suivaient déjà les poètes mais qui sont hissées au rang de règles. Le sonnet se pratique de moins en moins. La poésie dramatique se développe plus, entendant par le théâtre qui est écrit en alexandrins (les tragédies de Racine et Corneille, les comédies de Molière et les faibles de Boileau et de la Fontaine).

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