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L'avarice Dramaturge - Dénonce les moeurs de la société

Dissertation : L'avarice Dramaturge - Dénonce les moeurs de la société. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Octobre 2021  •  Dissertation  •  831 Mots (4 Pages)  •  1 289 Vues

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Molière dénonce les mœurs de la société dans la pièce de théâtre l'Avare.

L'AVARICE DRAMATURGE

On prétend que Molière est un homme qui est le visage du théâtre comique du XVI siècle, une œuvre d'art en soi auquel les comédies captent les spectateurs en raison de leur ingéniosité. Ce dramaturge a introduit nombreux concepts reflétant les mœurs sociétaires qui amène à questionner s'il avait d'autres intentions comme celle de les dénoncer dans la pièce de théâtre l’Avare. Pour traiter ce sujet, les paragraphes suivants pencheront sur les mœurs qu’illustre Harpagon, parmi ses relations.

En premier lieu, Molière dénonce les mœurs de l’époque en ce qui concerne l’amour à travers une multitude de relations amoureuses. D’abord, il dénonce les rapports disproportionnés du mariage et les intentions matérialistes entre Harpagon, riche et âgé, et Mariane, jeune et pauvre. Les incitations du mariage dans la pièce étaient contradictoires, Mariane motivée par l’argent et Harpagon le désir d'une vie de couple pour combler sa solitude. Par ailleurs, Molière dénonce l'amour impossible entre Mariane et Cléante en raison d’Harpagon. Les sentiments de Cléante sont invalides pour son père qui désire épouser Mariane même après avoir découvert les intentions de son fils avec elle. Également, Valère est le modèle du triomphe de l'amour, car il se sacrifie pour Élise. Il n'hésite pas à mettre toute sa fortune et de s’engager à être le valet d'Harpagon pour la conquérir malgré sa personnalité aride. Je cite, «ÉLISE.— Je n'aurais rien à craindre, si tout le monde vous voyait des yeux dont je vous vois[...] (ACTE I, SCÈNE I, page 1)». Ceci démontre que les sentiments sont réciproques et qu’Élise n'a pas peur, qu’elle fera le nécessaire pour être avec Valère.

Deuxièmement, Molière dénonce l’avarice d’Harpagon par le désir d’argent et la crainte de sa perte. Il apporte de l'argent pour résoudre des problèmes, mais c’est une source de conflits. Je cite, «HARPAGON- Mon esprit est troublé, [...] je n'ai plus à faire au monde.( ACTE IV, SCÈNE VII, page 45) ». Ce passage illustre à quel point il tient à mort à l’argent, notamment lorsqu’il dit «je n'ai plus à faire au monde» démontrant son immodération. Néanmoins, Molière dénonce la mesquinerie d’Harpagon, ce qui le pousse à tout faire pour limiter ces dépenses. Je cite «HARPAGON- Nous serons huit ou dix ; mais il ne faut en prendre que huit. Quand il y a à manger pour huit, il y en a bien pour dix. (ACTE III, SCENE I, page 27)». Cette citation exprime son égoïsme acharné et l’injustice. Outre cela, l’argent fut la cause d’une destruction sociale entre Harpagon et ses proches. Répétitivement, Frosine vient charmer Harpagon en s’attendant à une récompense, mais elle finit par ne recevoir rien à cause de son mépris. Le fils d’Harpagon dénonce le comportement acariâtre de son père je cite «CLÉANTE.— Mon Dieu, mon père, vous n'avez pas lieu de vous plaindre; et l'on sait que vous avez assez de bien. (ACTE I, SCÈNE IV, page 9)» Ce qui dénonce une fois de plus, les mœurs dans la société en ce qui concerne l’avarice caricaturale.

Finaelement, Molière dénonce les mœurs de la société illustrées par les relations intrafamiliales d’Harpagon. Tout d'abord, Harpagon a démontré énormément de dominance en manipulant la vie privée de ses enfants. Il est insistant lorsque vient la vie amoureuse d'Élise, sa fille. Je cite, «HARPAGON.— C'est là, ma fille, ce que j'ai résolu pour moi. Quant à ton frère, je lui destine une certaine veuve dont ce matin on m'est venu parler; et pour toi, je te donne au seigneur Anselme. [...] vous l'épouserez dès ce soir (ACTE I, SCÈNE IV page 12)». Ceci est un des passages qui dénonce la persistance et l’insistance d’un père. Par conséquent, la relation amicale d’Élise et Cléante dénonce la forte fraternité. Les deux partagent des secrets pour exprimer leur vie commune intime, telle que je cite « CLÉANTE.— Je suis bien aise de vous trouver seule, ma sœur; et je brûlais de vous parler, pour m'ouvrir à vous d'un secret (ACTE I, SCÈNE II, page 3) ». Le secret dévoilé est un secret que seule sa sœur peut connaître parce qu'il va à l'encontre de la volonté de leurs père. La relation entre un père et son fils est imaginée comme un lien fort, ce qui n’est pas le cas pour Harpagon et Cléante. Plus l'histoire se poursuit, on aperçoit un côté rebelle de la part de Cléante qui refuse de suivre les ordres de son père, comme lorsqu' il choisit de se marier avec Mariane et qu'il n'est pas aisé avec le fait qu’elle devienne sa belle-mère.

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