L'Aïd Al Adha
Résumé : L'Aïd Al Adha. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Brahim Omari • 14 Février 2020 • Résumé • 2 174 Mots (9 Pages) • 474 Vues
A la veille de l’ Aïd Al Adha, le marché des ustensiles ménagers en plastique connaît une animation particulière. Deuxième période de vaches grasses après Ramadan, cette fête engendre une augmentation de 30% des ventes d’articles divers en plastique avec en tête les bassines, les passoires et les boîtes de conservation. [...] L’offre sur ce marché est essentiellement constituée de quatre grandes familles : les articles d’ameublement (chaises et tables), d’entretien (seaux, bassines), de cuisine (passoires, boîtes, bocaux, nappes, v erres, assiettes etc.) et de rangement (placards, meubles à chaussures et même de cuisine). Selon les professionnels, chaque entreprise dispose d’une gamme de 50 à 100 articles. Cela concerne bien sûr les opérateurs structurés qui sont au nombre de 12, entre autres, Atlas Plastic’s, Dima Plast et Plastima, alors que les petites unités, opérant le plus souvent de façon informelle, ont une offre de deux à trois articles. [...] Cependant, elles souffrent davantage de la montée de l’offre turque qui est de bien meilleure qualité et très compétitive. Selon les professionnels, les clients se sont même rapidement détournés des produits asiatiques, ceux de Chine en particulier, au profit des articles turcs. Caractérisé par la saisonnalité des ventes, ce marché enregistrait, selon les estimations du secteur, une croissance de 7 à 8%. Mais, durant ces deux dernières années, la hausse s’est située entre 2 et 3%. Un tassement qui s’explique par la crise économique. |
Durant le dernier trimestre de l’année 2012, le déficit de liquidité bancaire s’est maintenu presque au même niveau enregistré à la fin du trimestre précédent (73,8 milliards de dirhams), l’incidence restrictive des facteurs autonomes (2,9 milliards de dirhams) ayant été compensée par l’injection structurelle de liquidité (1,6 milliard de dirhams) issue de la baisse du ratio de la réserve obligatoire de 4,33% à 4%. De même, les opérations sur avoirs extérieurs ont induit une ponction de liquidité de 1,1 milliard de dirhams résultant de la différence entre les achats de devises par les banques commerciales qui ont totalisé 5,8 milliards de dirhams et les cessions de billets de banque étrangers qui ont atteint 4,7 milliards de dirhams.Pour sa part, le Taux Moyen Pondéré du marché monétaire s’est inscrit en hausse à 3,21% en moyenne durant le trimestre en cours contre 3,16% en T3 2012. BAM s’est armée de moyens d’intervention pour juguler cette situation à travers les avances à 7 jours, à 24 heures pour 12 fois, les avances sur une période longue ainsi que les achats des BDT. Source : www.lopinion.ma in rapport trimestriel du BAM sur période de septembre 2012 | ||||||||||||||||||||
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Malgré un taux d’inflation à 2,3% la BCE à réduit son taux directeur à 0,75% pour redonner plus de confiance à la consommation et aux activités des banques et donc faire en sorte de sortir la zone Euro de la crise. Depuis le début de l’année, l’inflation au Maroc reste maitrisée puisqu’elle est à 1,2%. Un niveau jugé bon et obtenu à coup de subvention des produits pétroliers en particulier. BAM compte continuer à apporter son soutien à l’économie pour créer les conditions d’une croissance économique tout en agissant par les taux d’intérêt et ses interventions quotidiennes sur le marché monétaire.
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Evolution de la liquidité de l’économie marocaine en % (liquidités / PIB) [pic 1] (Source : Rapport de BAM 2011)
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Evolution de l’agrégat M3 et ses contreparties
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«La nature expansive de la politique budgétaire, qui a soutenu notre modèle de développement, révèle ses limites», souligne le Haut commissaire au Plan. En effet, la maitrise de l’inflation par le biais de la subvention des prix financée par les ressources internes continue à augmenter la dette publique intérieure et à réduire le financement du secteur privé. Cette situation est associée à un déficit primaire qui ne cesse de s’accentuer. Cela pousse le pays à emprunter pour faire face aux échéances de ses dettes. Dans ces conditions, « la sous-liquidité du marché monétaire pourrait devenir structurelle et la marge de manœuvre de la politique monétaire se réduire au détriment d’un financement adapté aux besoins réels des différentes catégories des entreprises », estime Lahlimi. Ce dernier prône une politique monétaire plus agressive et soulève la question de la désacralisation du maintien de l’inflation à un niveau bas. www.leconomiste.com, Edition du 08-02-2013 |
Expliciter la limite d’une inflation faible au Maroc et ses effets sur l’économie |
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