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L'étranger : commentaire du meurtre

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Par   •  5 Janvier 2020  •  Commentaire de texte  •  449 Mots (2 Pages)  •  669 Vues

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L'étranger, le meurtre.

I. Le récit du meurtre.

a). Un récit symbolique.

- les faits réalistes : après 1ère altercation, Meursault revient avec un pistolet chargé et tue l'un d'entre eux.

- on bascule dans un univers mythique. Les éléments deviennent symboliques.                  

- le soleil est omniprésent.

- l'Arabe dépourvu de nom, A majuscule de pensée.

Qui est l'étranger ? L'Arabe ou meursault ? Quand il tue l'Arabe, il tue l'Etranger en lui-même, il se découvre.

2) le soleil comme personnage

Il joue un rôle actif dans la scène en tant que personnage. Il impose son emprise. On remarque 7 occurences.

Il semble guider les pas de Meursault (l.9 et 10).

- il est assimilé à un brasier = brûlure, brûlante, souffre, épais et ardent, pleuvoir du feu.

- M est victime d'une torture mentale et physique.

- Le soleil se transforme même en arme associé au couteau : "une lame", "un glaive", "une épée".

C'est lui et la torture occasionnée qui va pousser M à commettre son meurtre. Le soleil agent de la fatalité va pousser le héros à la faute.

3) Un monde infernal.

Ce monde de lumière devient un monde infernal. Le soleil symbole de lumière et de divinité devient le symbole du feu et de l'aveuglement. "Ce rideau de larme et de sel" renvoie à l'impossibilité de voir.

Impression d'enfer = le bruit et la confusion ( mer-soleil-plage = monde infernal).

La plage habituellement lieu de bonheur "ou j'avais été heureux" devient un lieu de souffrance morale et physique. La plage devient un lieu de crime, le lieu ou il se condamne devant la justices des hommes mais ou il abandonne son propre bonheur.

II. Un roman comme une tragédie.

1. un mécanisme tragique

Comme dans la tragédie classique.

-Les couleurs de la tragédie = l'ombre/lumière - le rouge

- L'erreur que commet le héros et qui déclenche le mécanisme tragique "la machine infernale"

Les étapes de l'engrenage tragique

Le pas en avant ---) L'A sort son couteau (tout a vacillé)

"et c'est là que tout a commencé" ---) le premier coup de feu puis les 4 autres.

- Cet engrenage nous amène à penser que Meursault est victime du destin [c'est le même soleil que quand sa mère est morte] l.6

2. La prise de conscience de Meursault

Le meurtre permet "au héros" de se réaliser.

C'est le début d'une transformation existentielle profonde du héros "Il comprend" "qu'il a été heureux".

C'est dans la perte qu'il prend conscience de lui-même au moment ou il se dépouille de ce qui l'encombrait.

Le meurtre est un refus = refus de l'autre et refus de soi. Il prend cause de lui en s'éloignant de lui-même.

Les 4 coups de feu sont la marque de l'affirmation de soi car ils sont volontaires.

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