L'épisode de la peste dans L'Oeuvre au noir de Yourcenar
Commentaire de texte : L'épisode de la peste dans L'Oeuvre au noir de Yourcenar. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Penelope de Bestegui • 16 Janvier 2017 • Commentaire de texte • 556 Mots (3 Pages) • 1 143 Vues
L'épisode de la peste
Dans l’œuvre au noir, un passage du récit se déroule en temps de peste. Cette maladie, qui existe toujours, était le fléau par excellence au Moyen-Âge. Il en existe différentes sortes: la peste bubonique, la peste septicémique et la peste pneumonique.
La peste dans l’histoire
Il existe trois grandes périodes de peste. La première, de 541 – 767 av. J.-C., la seconde, de 1346 jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, et la troisième de 1894 à nos jours.
La deuxième période fût la plus meurtrière : rien qu’entre 1347 et 1352, elle tua environ 25 millions d’Européens, soit plus du tiers de la population de l’époque. Elle arriva par les bords de la mer Caspienne, puis se propagea jusqu’au Nord de l’Europe par les voies maritimes. En seulement cinq ans, toute l’Europe était envahie. Pesronne ne savait réellement d’où venait cette peste, beaucoup de personnes avaient des croyances irraisonnées. L'église, elle, reprit l'explication qu'elle avait donnée pour la première vague de peste: Dieu punissait par-là les péchés des hommes. Ceux qui le pouvaient, prenaient la fuite, en esperant que la peste ne les atteigne pas. Souvent, ils étaient infectés, et c'est ainsi que se disséminait la peste en Europe. Les médecins ne trouvant pas de remèdes, la population se trouvait des boucs émissaires. Les Juifs furent alors pris comme tels. A Mayence (Allemagne), plus de 12'000 d'entres eux furent brulés en quelques jours.
A plusieures reprises, on croya que la peste s'en était allée, mais elle ne cessa réellement qu'au XVIIIème siècle.
Analyse détaillée
§ 1 : « Elle voyageait sans se presser (...) comme une impératrice. Penchée sur le verre du buveur (...) » Persfonnification de la peste. On la compare à une impératrice, ce qui nous montre son "pouvoir".
§ 2 : « comme si la bonne (...) eût porté une faulx et un sablier » On compare la domestique à la mort, la faulx étant l'outil de la mort, et le sablier représentant le temps qui arrive à sa fin.
§ 4-9 : - Indicateurs de temps : « aux premières heures du matin », « Ce secours fut long à venir», « pendant quelques heures », « Vers le soir », « la veille ». Ils nous indiquent à quel point la maladie fait des ravages rapidement.
- Champ lexical de la terreur « horreur » « terrifiés » « terreur» « l'épouvante », qui nous montre la panique face à cette maladie.
Fin § 9 : - « pareil au jappement d'un petit chien », « ce cri de bête », « Bénédicte n'était plus Bénédicte, mais (...) une bête». Aggravement au fil des lignes, au début on ne fait que comparer sa toux au jappement d'un petit chien, mais vers la fin, on dit que c'est une bête.
- « d'être infectée (...) par la peste comme on l'est par le péché » L'église expliquait la peste en disant que Dieu punissait par-là les péchés des hommes.
Le récit nous indique que la peste arriva à Cologne en 1549. Pourtant la deuxième vague de peste arriva en Allemagne dès 1350. Cette peste-ci serait alors un retour, surgissant d'anciens foyers, après de nombreuses années de paix,
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