L'école de Chicago cas
Dissertation : L'école de Chicago cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar adeliine_66 • 23 Septembre 2016 • Dissertation • 2 549 Mots (11 Pages) • 1 461 Vues
L'ECOLE DE CHICAGO.
I. L'école de Chicago : une théorisation des modes de vies urbains.
La question des migrants comme problématique social, est très importante aux Etats-Unis. On se rend compte que cette question des migrants à influencer la création de la sociologie urbaine. Les migrants sont articuler à l'histoire des Etats-Unis. Cela à entrainer des études descriptive qui ont eu des effets prescriptifs sur nos sociétés. Elles sont, souvent, le résultats d'une problématique social.
1. Des précurseurs : Charles Booth et Georges Simel.
Charles Booth à eu un grand apport au plan méthodologique sur comment mener des études urbaines alors que Georges Simel à eu un apport d'avantage théorique.
A. Une approche méthodologique des phénomènes urbain.
L'approche méthodologique de Booth va prendre la forme d'une enquête social en milieu urbain. Cette enquête à été pratiquer en Angleterre à la fin du 19è. Dans cette enquête social, l'auteur étudie la ville comme une configurations spatial en mutation et qui est révélatrice de rapport entre groupes sociaux qu'il faut caractériser. Son enquête est considérer comme une réponse à un problème social. A la fin du 19è, en plein coeur de la révolution industrielle, le nombre de pauvre à Londres à susciter un certains nombre de problème dans la ville. Pour faire un état de ces problèmes liés à la pauvreté, l'équipe de Charles Booth à mener une double enquête par district et par type d'activité industrielle. C'est un travail de longue ampleur au plan quantitatif. L'informatique n'existait pas alors l'équipe à collecter sur des fiche manuscrit, établit au domicile des familles. Les collecteur d'informations avaient des profils très variées : visiteur attachés à des organisations charitable, informateurs administratifs, instituteurs, membres de la police et du clergé. La diversité de ces collecteurs montre bien ce qu'il y a à la base de cette étude : un soucis hygiéniste de repérage des « inadaptés ».
Charles Booth prend ses distances par rapport à la majorité des scientifiques de son époques, qui considère que l'inadaptation social est héréditaire. Pour Charles Booth, au contraire, ce qui joue un rôle centrale dans la pauvreté et l'inadaptation qu'elle génère est l'environnement urbain qui est posé comme générateur de difficultés social.
Charles Booth pense que la pauvreté est situationel et variable selon la composition social des quartier visiter par l'enquête. Cette manière de penser son enquête va servir de fondement au développement de l'action publique. Comment résoudre la pauvreté en agissant sur l'environnement urbain ?
A l'issu de cette vaste enquête à double entrée, Booth va produire une cartographie très fine de la pauvreté à Londres, qui va être très utile pour les politiques qui vont l'utiliser comme base de contrôle social et d'intervention social.
A la base de l'école de Chicago, à partir des travaux de Booth, cette idée que la sociologie urbaine peut jouer fortement en matière de contrôle social et d'intervention social.
B. Une approche plus théorique de la ville : Georges Simel.
Ce sont les théoriciens de l'école de Chicago qui se sotn le plus référés à Simel puisqu'en se référant à ses travaux, l'école de Chicago en train de se former va s'intéresser à la condition citadine. Ils vont reprendre les travaux de G. Simel où la ville créer la figure du citadin met en avant des attitudes spécifiques chez les habitants de la ville. Ce qui intéresses les précurseurs de l'école de Chicago est le lien que G. Simel fait entre métropole et mentalité. L'hypothèse de G. Simel est que dans les grandes villes, les mentalités sont plus de l'ordre de la rationalité et de la réflexivité que dans les villes plus petite, où les mentalités seraient d'avantage de l'ordre de la sensibilité et des rapports affectifs.
L'une des bases de l'école de Chicago pour analyser la ville à une dimension assez pessimiste puisque l'école de Chicago retient de G. Simel que la ville, et surtout la grande ville dépersonnalise et tente à désocialiser.
De la pensée de G. Simel, l'école de Chicago retient que dans les grandes villes, les individus se détâches pour partis des groupes primaires (famille, communauté) et s'investissent d'avantage dans des groupes secondaires, tout particulièrement des groupes secondaire. Les travaux de G. Simel ont influencé très fortement, dans les années 20, les travaux des premiers chercheurs de l'école de Chicago et notamment une recherche qui est aujourd'hui considéré comme la première recherche de l'école de Chicago. Cette recherche fondatrice de l'école de Chicago et inspirer de G. Simel à été mener par William Isaac et Znaniecki. Ils publient de 1916 une oeuvre nommé « Le paysan polonais en Europe et en Amérique ». Ils s'intéressent à la migration des paysans de Pologne vers l'Europe et l'Amérique. Ils ont travaillés sur du matériels de première mains qui est composé de document personnel (lettre privé, journaux intimes, autobiographies). A partir de ce matériel, ils étudient des expériences subjectives de la migration d'espace ruraux (Pologne) vers des espaces urbains (Amérique). Ce qui va les intéresser c'est la désorganisation de leurs vies auxquels les migrants vont être confrontés, leurs prises de distance obligatoire de leurs communauté d'appartenance. Il faut rappeler que la plupart des polonais qui quitte, à cette époque leurs pays, le font sous contraintes. On peut dire que cette première recherche va permettre d'accéder aux conflits de normes induit par la migration et donc à leurs expressions dans une grande vile américaine, Chicago. Ces conflits de normes que vivent ses migrants sont structurés par deux grands modèles normatifs : le mode de vie rural et le mode de vie urbain. Au départ de l'école de Chicago, la question migratoire est centrale dans les premier travaux de sociologie urbaine.
2. Le modèle écologique construit par l'école de Chicago.
Ce modèle écologique s'est fortement inspirer de la cartographie social de C. Booth. La ville, Chicago, va être comprise / analyser comme une mosaïque « d'aire naturel » dont le découpage et l'articulation découle de processus sociaux. Ce modèle écologique qui est fait « d'aire naturel » soumise à des processus sociaux va générer plusieurs enquêtes :
A. La recherche de Hernes Burgess.
Le milieu des années 1920 va produire tout les travaux emblématique de l'école de Chicago. H. Brugess, en 1925, va proposer une analyse de la ville en définissant la ville comme modélisation de cercle concentrique. Ces cercles permettent de visualiser les phases d'extension urbaine de la ville de Chicago, ainsi que de visualiser « la carrière urbaine du citadin » et tout particulièrement celle du citadin migrant. Il distingue trois cercles concentrique :
...