Ecole de chicago cas
Fiche de lecture : Ecole de chicago cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar eva26 • 22 Septembre 2016 • Fiche de lecture • 1 000 Mots (4 Pages) • 2 343 Vues
INTRODUCTION
L’école de Chicago est un ensemble de travaux de recherches sociologiques conduites entre 1915 et 1940 par les enseignants et les étudiants de l’université de Chicago. Ces derniers se sont basés sur la recherche empirique au lieu des recherches sociologiques qui existaient et qui étaient empreintes de moralisme. L’école de Chicago est une sociologie urbaine qui s’intéressa aux problèmes de la ville notamment ceux liés à l’immigration et à l’assimilation des immigrés au sein de la ville.
L’école de Chicago mis au point des méthodes de recherches originales basées sur les documents personnels et le travail sur le terrain. Ceci l’orientera vers ce qu’on appelle la sociologie qualitative.
CHAPITRE I :
L’université de Chicago voit le jour en 1892 lorsque la ville connu un taux de croissance spectaculaire qui fera d’elle l’une des trois plus grandes villes d’Amérique. Dans la 2eme moitié du 19eme siècle, Chicago fut la destination de beaucoup d’immigrés étrangers (Polonais, juifs, Italiens, Allemands…). Elle devint alors une ville industrielle moderne ou le capitalisme sauvage et un mouvement architectural moderniste s’y développent.
Harper, président de l’école, assigna à Small la fondation et la direction du département d’anthropologie et de sociologie. Small marquera un tournant dans la sociologie Américaine en orientant les recherches vers une logique empirique et une observation directe. Il encouragea ainsi les étudiants à travailler sur le terrain et à observer les communautés dans lesquelles ils vivent.
La sociologie à Chicago fut influencée par plusieurs autres disciplines telle que la philosophie (ou pragmatisme), ou l’interaction symbolique.
Le pragmatisme met en exergue trois dimensions indissociables (biologique, psychologique et éthique) pour définir l’activité humaine. C’est donc une philosophie de l’action qui a pour but l’intervention sociale et la résolution des problèmes sociaux.
L’interaction symbolique, quant à elle, puise ses origines dans le pragmatisme. Il peut être définit comme étant un courant de pensée sociologique qui fait des relations réciproques entre les individus (les interactions) et des signes de ces échanges (les symboles) l’objet d’étude de la sociologie. Il soutient aussi que c’est la conception que les acteurs se font du monde social qui constitue l’objet essentiel de la recherche sociologique.
L’auteur cita d’autres influences, comme par exemple l’implication méthodologique qui essaie de comprendre les individus, leurs motifs, leurs actes pour ne pas corrompre le monde social et le dénaturer des interactions sur lesquelles repose toute la vie sociale.
CHAPITRE 2
Selon Thomas et Znanieck le fait social est l’amalgame de valeurs collectives (éléments culturels objectifs à la vie sociale) et d’attitudes individuelles (ensemble d’idées et d’émotions qui permettent à l’individu d’agir de manière conventionnelle). Dans cette même perspective, la psychologie sociale s’intéressera aux attitudes et la sociologie aux valeurs collectives.
La psychologie sociale joua un rôle prépondérant dans les recherches liées à l’immigration et à ses problèmes. En effet les deux chercheurs affirmèrent que l’état mental des immigrants est directement lié aux changements brusques qu’ils ont subis ou à ce que Thomas et Znanieck ont appelé la désorganisation sociale.
Dans ce chapitre, les chercheurs de l’école de Chicago affirment que pour qu’il y ait assimilation des immigrants au sein de la société Américaine, il faut que deux conditions soient remplies : il faut qu’il y ait un processus de désorganisation, c’est-à-dire quand les attitudes individuelles ne trouvent plus satisfactions dans les institutions et par conséquent on retrouve un abandon de certaines pratiques et de certaines valeurs sociales. Cet état de désorganisation sociale est temporaire et précède le phénomène de réorganisation. Celui-ci consiste à adopter une culture hybride et à encourager les institutions qui nouent un lien avec le passé de l’immigrant. Thomas clôt ce cycle par l’optimiste assimilation des immigrants.
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