L'éclatante victoire de Sarrebruck, Rimbaud

LA8: L’éclatante victoire de Sarrebruck, Rimbaud

Introduction:

- poéme n°19 des cahiers de Douait (1870), par Rimbaud

- Sonnet portant un sous-titre “Gravure belge brillament coloriée, se vend à Charleroi, 35 centimes. (ville proche de Charleville)

- Ressemble à une description faite à partir d’un tableau:
         . millieux du tableau: 1er strophe
        . partie inférieur et bas du tableaux: 2éme strophe
        . côté droit du tableau: 3éme stophe
Ce qui justifie l’idée d’un poéme fait à partir d’un tableau inconnu aujourd’hui.

- Problématique: . En quoi ce poème est-il satirique?
                         . Que dénonce Rimbaud dans ce poème?
                               . Expliquer la mise en scène et la portée de ce poème.

Axe I: Description Satirique

a-
L’empreur Napoléon III est sur son cheval, accompagné de son fils et d’une centaine de garde portant des couleurs bleu et jaune.

L’empreur est un homme malade qui se déplace uniquement en cheval “dada”. Il est couvert de médailles, symbole de puissance.

b-
Les soldats : appelés “piou-piou” habillé d’une capote bleu, d’un pantalon rouge et une guêtre blanche ( pour protéger les pieds), un fusil neuve “ Chassepot”

Les soldats figurant au bas du tableau; les piou-pious se relevant pour saluer l’empreur venus les visiter.
Le soldat “Pitout” désigné par le terme “fayot” (haricot blanc militaire) arrange sa veste et s’addresse à l’empereur à l’aide du superlatif: “Majesté” .
Un autre soldats crie “vive l’empreur”. Un troisième soldat ne prononce aucun mot: il est comme paralysé par l’émotion de voir l’empreur. Un quatriéme , plus épuisé que les autres ne comprend pas pourquoi on crie “Vive l’Empreur”. Dans une position maladroit il montre son derrière à Napoléon III.

Nous le voyons donc, Rimbaud transforme une visite de l’empreur, jugée comme un événement extraordinaire par les journaux de l’époque, en une caricature de l’armée fatiguée, débraillée, apatique, faible malgrès le soutient de la population, des officiels, des journaux… C’est donc une denunciation de la guerre franco-prussienne de 1870.

AXE II – Dénociation de la guerre franco-prussienne

a- La dénotiation de la guerre
A l’instar de plusieur écrivains de cette époque ( Zola/ La debacle + Hugo/ Les chatiments) Rimbaud s’oppose à la guerre franco-prussienne alors qu’il se trouve loin de Paris; l’éclatante victoire de Sarrebruck (capital de la Sarre) est une inventions de la presse parisienne; ce n’est qu’un simple accrochage entre soldats qui a lieu quelques mois avant la défaite de l’armée française.

b- Critique de l’armée française
Les soldats sont décrits comme de ventrus sans exercixes qui obéissent sans discuter à leur suppérieur à l’empreur : des piou-piou. L’emploi des son b (bataille), s (chaspot), v (voisin, vive)… accentue de la bataille, de l’armes…

c- Critique des journalists des courtisans
Grace â la critique Rimbaud montre que cette “éclatante victoire” ne l’est que dans la tête des journalists qui soutiennenet l’Empreur.

Nous le constatons donc, il s’agit bel et bien d’une dénotiation de la guerre, d’une critique de l’armeé française, des journalists, des courtisants de Napoléon.

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