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Knock ou le triomphe de la medecine (Acte II scène 3)

Commentaire de texte : Knock ou le triomphe de la medecine (Acte II scène 3). Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2022  •  Commentaire de texte  •  1 444 Mots (6 Pages)  •  1 870 Vues

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Commentaire de texte : Knock ou le Triomphe de la médecine, Acte II scène 3

En 1923, Jules Romains (1885/1972) membre de l’Académie Française, écrivain, philosophe, poète et dramaturge et de son vrai nom Louis Farigoule écrit une comédie satirique sur la médecine, Knock ou le Triomphe de la médecine. On y suit Knock le protagoniste qui est médecin et qui s’installe dans un village. Son but est de faire croire à la population qu’elle est malade, leurs prodiguant des soins qui ne leurs sont pas utile pour des maladies qu’ils n’ont pas afin qu’ils soient sous le contrôle des soins qu’il leur prodigue. Son vrai but est de s’enrichir sur le dos des patients, ils attirent les patients en faisant la première consultation gratuite. Et c’est dans ce cadre que prend place la scène que nous allons étudier, nous trouvons une dame de la campagne, qui vient pour sa première consultation gratuite mais qui est très proche de ses sous. Nous pourrons donc être amener à nous demander de quelle façon le médecin manipule-t-il cette patiente naïve ?

Nous analyserons cette question en deux parties, en commençant d’abord par l’utilisation du comique dans cette scène et nous finirons par voir les caractères

Pour commencer nous allons voir comment est utiliser le comique dans cette pièce, pour cela nous allons voir qu’il sert à faire de la patiente une personne naïve, en effet la patiente se fait duper par le médecin mais elle ne s’en rend pas compte, plus la scène ce passe, plus la patiente panique, elle commence par s’exclamer « Mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Dieu » Ligne 7, puis elle se lamente « Oh ! là là » Ligne 9 et finit même par croire le médecin et être en accord avec lui « Oui, c’est ça », Tous ses comiques de mots nous permettent de mettre en avant le caractère naïf de la dame, qui, n’a aucune raison de ne pas croire le médecin. Mais la naïveté de la patiente passe aussi par le traitement insolite d’un médecin réellement manipulateur. Cela passe d’abord par un comique de situation, en effet le docteur prescrit un remède qui n’a aucun rapport avec la chute, lui demandant un isolement qui est complètement inutile « défendez qu’on vous parle », un jeune imposer « aucune alimentation solide pendant une semaine », les conséquences pour le spectateur son totalement prévisible, c’est un remède grotesque qui va empirer son état là ou il n’y a rien, il veut lui faire apparaitre plus de symptôme. Il va jusqu’à la rendre dépendante de lui en se faisant passer pour quelqu’un de soucieux « Si le mal est moins sérieux qu’on pouvait le croire, je serais le premier à vous rassurer » alors qu’il sait pertinemment que son état ne s’améliorera pas. Ce passage montre encore plus la naïveté de la dame qui malgré quelque réticence manifester par la didascalie « soupirant » continue de croire le médecin et accepte cette prescription. Sa naïveté devient un véritable comique de caractère.

Le comique passe aussi par un langage savant, un croquis et des explications tourné en dérision. On arrive facilement à s’imaginer la gestuelle du médecin derrière ce croquis, imagination d’ailleurs accentuer par la didascalie « Il trace des flèches de direction ». Il y a un réel décalage entre son explication « ont glissé en sens inverse de quelques dixièmes de millimètre », ce qui est impossible à représenter sur un schéma, ce qui créer de nouveau un comique de situation. Il utilise aussi un langage savant avec un champ lexical médical tel que « moelle épinière » « faisceaux de Türck », « Colonne de Clark » ou encore « multipolaires » mais il tourne ses mots en ridicule en plaçant le pronom possessif « votre » devant « votre Türck et votre Clarke » ce qui créer un comique de mot. Il tente à plusieurs reprises d’impliquer la patiente dans ses explications, « n’est-ce pas » alors que la dame n’est pas en mesure de juger le croquis car elle n’y connaît rien, il continue en demandant « vous me suivez », il va même jusqu’à ce descendre à son niveau de non connaisseur lorsqu’il dit « Vous me direz que c’est très peu. Evidemment », mais il reprend directement sa place de supériorité et de connaisseur en continuant « Mais c’est très mal placé », qui est aussi ici une hyperbole créant un effet comique. La réponse exclamative de la patiente « Mon Dieu ! » montre qu’elle est rentrée dans son jeu c’est le succès de la manipulation du médecin qui créer un comique de situation.

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