Je me souviens

Je me souviens de tout ces dimanches en famille.

Mon papi, vêtu de son fameux tablier de travail qu’il aimait enfiler pour se mettre dans son rôle de grand père protecteur et généreux, adorait nous faire des petits plats afin d’émerveiller nos papilles.

A travers son goût pour la cuisine, il émerveillait des générations et arrivait toujours à réunir toute la famille.

C'était un travail sérieux qui comportait tout un rite que ma soeur et moi admirions en pensant qu'il devait être le seul à savoir couper le poulet.

Je me souviens de l’odeur du bois dans la cuisine qui m’était particulière, elle me rappelait les moments ou j’étais  impatiente de traverser le long couloir en courant pour nous retrouver dans les bras de mon papi et ma mamie et simplement fermer les yeux et profiter d’un long câlin montrant à quel point nous leur avions manqué depuis la dernière fois …

Mon papi était fidèle à ses chemises à carreaux.

De même pour ma mamie avec ses fameuses robes, elle était toujours élégante.

Je me souviens de mon t-shirt bleu, ma petite salopette de couleur et mes petites chaussures blanches de mariage. Cette tenue témoigne du fait que mes parents adoraient m’habiller ainsi que de mettre en avant, leur bonheur d’avoir une petite fille.

Je me souviens de tout ces dimanches autour d’un merveilleux plat façonné par mon papi, un incroyable cuisinier.

Ce qui me fascine davantage sur cette photo, c’est l’amour dans les yeux de ma mamie, lorsqu’elle regarde l’homme  qui l’a rendu heureuse pendant 44 ans.

Que de souvenirs lorsque je redécouvre ces murs en bois, qui séparent la cuisine et la salle à manger, que de nostalgie dans leur sourient qui leur témoignait d’une vie sans soucis, baignée dans l’amour.

Ma mamie ne voulait toujours contre elle, ses mains si tendres autour de moi.

Elle adorait me faire des bisous et me serrer dans ses bras.

J’adorer jouer avec ses mains, elle avait beaucoup de bagues qui faisaient beaucoup de bruit.

La photo me dit que la vie était belle, que tout le monde était joyeux, et qu’entre mes deux grands-parents à moi, j’ai du me plaindre de ma tenue, peut pratique soit elle. Ignorant la richesse d’avoir ses deux grands-parents réunis autour de sois.

...