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Hélène au XXVe siècle /Jean-Charles Harvey

Dissertation : Hélène au XXVe siècle /Jean-Charles Harvey. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Décembre 2021  •  Dissertation  •  868 Mots (4 Pages)  •  322 Vues

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Dissertation finale, Lucas Wood, Groupe : 41

Jean-Charles Harvey est l’auteur de la nouvelle intitulée « Hélène au XXVe siècle ». Cette nouvelle qui appartient au genre littéraire idéaliste ou anti-terroir a paru en 1929 au début de la grande dépression. Il s’agit d’un manuscrit perdu écrit par l’historien esquimau Gabriel Antanoah. L’œuvre se déroule à Paris dans le futur où l’humanité tente de faire la paix mondiale en créant le gouvernement de l’humanité. L’extrait qui sera utile pour l’énoncé de rédaction se situe dans le prologue, en 2020, où le mot étranger commence à perdre sa valeur, car l’humanité s’unit tranquillement. À l’aide de cet extrait, il est possible de montrer que « Hélène au XXVe siècle » de Jean-Charles Harvey est progressiste, car dans celui-ci, les connaissances et les savoirs sont une priorité et aussi, l’homme met en place des mesures prônant l’amélioration de la condition humaine. (142 mots)

Dans un premier lieu, le narrateur, Gabriel Antanoah, exprime qu’au 21e siècle les connaissances et les savoirs, des valeurs fondamentales du progressisme, sont la priorité de l’homme. Dans la première partie de l’extrait, le conservatisme, une idéologie complètement opposée au progressisme, est fortement rejeté. En effet, le narrateur affirme : « Trois siècles durant, l’âme moderne lutta contre l’esprit des ténèbres. » (p.136) Dans cet extrait, l’âme moderne est un adjuvant à la quête ultime de la nouvelle, soit la création de la république du monde afin d’être en mesure de faire passer les intérêts de l’homme avant celui des races, tandis que l’esprit des ténèbres est bien évidemment un opposé. L’âme moderne fait référence aux idéologies modernes, par exemple le libéralisme ou le progressisme. Par ailleurs, l’esprit des ténèbres représente les « idées toutes faites et jouissant d’une formation commune » (p.136) et donc, le conservatisme. Ensuite, l’homme décide d’abolir les frontières, un opposant à l’unification de tous les hommes, afin de faciliter la circulation du savoir dans le globe. En effet, l’abolition des frontières fait en sorte que « [f]aire le tour de la planète n’[est] plus qu’un jeu » (p.136). Dans cet extrait, il y a une métaphore, car faire le tour de la planète est comparé à un jeu, voulant dire qu’il est maintenant extrêmement facile et non compliqué pour l’homme ainsi que ses idées de faire le tour du globe ce qui facilite la transmission du savoir, un adjuvant à la quête de l’œuvre. L’homme est donc fils du monde et non fils d’une race, car il « [est] chez [lui] partout » (p.136). En bref, le rejet concret de la pensée conservatrice ainsi que l’abolition des frontières pour faciliter la transmission des connaissances font en sorte que ce texte est progressiste. (297 mots) 

Dans un second lieu, l’homme met en place des mesures technologiques et sociales afin d’améliorer la condition humaine. Le narrateur de cette œuvre futuriste, Gabriel Antanoah, explique que les avancées technologiques ont facilité grandement la communication à travers le monde. En effet, le narrateur affirme : « N’importe quel individu, muni d’un appareil portatif de la grosseur d’une montre pouvait […] communiquer avec le reste du monde. » Dans cet extrait, l’appareil portatif est comparé à une montre ayant comme ressemblance la grosseur. Cette comparaison démontre à quel point il est rendu facile pour les humains de communiquer entre eux, car un simple appareil portatif aussi petit qu’une montre a le pouvoir de mettre en contact des individus qui sont l’un et l’autre à des « milliers de milles » (p.137). Selon le conservatisme, une idéologie opposée au progressisme, la technologie est souvent associée au mal, mais ce n’est pas le cas dans cet extrait qui glorifie la technologie, car non seulement elle facilite la communication universelle, mais « la solitude physique n’exist[e] plus ». (p.137) Ensuite, au 22e siècle, l’homme crée une langue universelle qui permet à tous les hommes de communiquer entre eux sans qu’il y aille des malentendus. En effet, le narrateur affirme : « Tous les peuples communiquèrent ensemble leurs vérités et se dépouillèrent de leurs erreurs. » Le cosmos, la langue universelle des hommes devient donc un adjuvant nécessaire à quête du récit qui est d’atteindre la paix mondiale, car elle permet aux hommes de se pardonner pour leurs erreurs du passé. Bref, les avancées technologiques ainsi que la création du cosmos contribuent à l’amélioration de la condition humaine. (275 mots)

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