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Explication linéaire sur le pouvoir des fables

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Par   •  1 Novembre 2019  •  Commentaire de texte  •  641 Mots (3 Pages)  •  26 514 Vues

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EL : Le pouvoir des fables (VIII, 4), Jean de La Fontaine

 

Introduction :

 

Jean de La Fontaine est un poète classique du XVIIème siècle qui a publié de nombreuses fables.

Le pouvoir des fables est la quatrième fable du livre VIII publié en 1678. Contrairement à son habitude, Jean de La Fontaine ne met pas en scène des animaux dans cette fable.

L'extrait étudié ici est la deuxième partie de la fable (à partir de "Dans Athène autrefois" v.34).

Dans celle-ci La Fontaine veut montrer le pouvoir de la fable pour convaincre. Il montre ainsi un orateur ayant dans un premier temps recours à un discours rhétorique sans succès, puis qui parvient à capter l'attention de son auditoire grâce une fable simple.

Cette fable est une mise en abyme : une fable dans la fable, un apologue dans l'apologue.

 

Développement :

 

I) L'échec de l'argumentation rhétorique, du vers 34 au vers 48

 

Citations

Procédés

Interprétations

“peuple vain et léger” v.34

 Ironie

 Manière de surprendre le lecteur car Athènes est très souvent considéré comme le berceau de la civilisation

“courut” v.36, “tyrannique” v.36, “fortement” v.38, “recourut”, v.39, “figures violentes” v.40

 Hyperboles + champs lexicaux de l’oppression

La Fontaines transporte le lecteur “in medias res” (on ne connait ni le péril qui menace Athènes, ni l’identité de l’orateur), cela nous montre que l’orateur est pressé et que quoi qu’il fasse il ne le fait pas de la bonne manière : il oublie même de capter son auditoire et d’introduire son discours

“il fit parler les morts” v.42

Définition d’une prosopopée

L’orateur va “habiller” sont art tyrannique de figures de styles sans succès

“L’animal aux têtes frivoles” v.44

Allégorie

C’est grâce à l’allégorie de l’animal censé représenter la foule que La Fontaine fait déposséder celle-ci de personnalités, les Hommes se comportent comme un seul et unique animal

“il en vit s’arrêter - À des combats d’enfants, et points à ses paroles” v46-47

Coupure + satire

-La coupure sert à insister sur ce à quoi la foule s’intéresse désormais

-Le combat d’enfants sert à se moquer de l’orateur sachant les incitent à se battre pour la patrie (ironie)*

“vain et léger” v.34, “frivoles” v.44, “enfants” v.47

Champ lexicale de la puérilité

*La Fontaine suggère que le peuple Athéniens se comporte comme un enfant facilement distrait

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