Essai libre: Nouvelle fantastique

Je me levai comme tous les matins ; ce matin en particulier je me sentais moroses et mélancolique . Elle venait de me quitter il y a une semaine.

Eh oui ! La femme de ma vie venait tout juste de me laisser dans ce monde impitoyable, en réalité je ne lui en veut pas ;qui voudrait d’un homme comme moi. J’etais riche en effet mais ennuyant disait-elle et pas assez présent pour elle.

Bref, hier j’ai tout fait pour la récupérer. Je lui ai promis des choses que tout autres femmes aurait désiré. Mais rien à faire, elle est partie... Comment avait-elle pu me faire ça. Toutes les femmes m’arrachaient avant sa venu mais elle est resté indifférente à mes promesses . Elle était différente des autres et c’est cela qui me plaisait chez elle.

Je pris alors mon courage et descendu dans le salon, je traversa la cuisine et ouvrit le réfrigérateur. En effet, cela peut paraitre étrange mais même dans les moments les plus inhabituel, je garde toujours le même rituel. Lever 10h ; petit déjeuner 10h30 ;déjeuner midi ,repas du soir 19h30 puis coucher à 20h15. Et oui ! Tous les week-ends se ressemblaient, sauf aujourd’hui…En effet, mon réveil n’a pas sonné !... Je me suis donc levé à 11h, mais cela ne changea pas, comme tous les matins j’ai envie d’un verre de jus d’orange et d’œufs brouillés. J’ouvri alors mon réfrigérateur et aperçu qu’il n’y avait aucun de ces deux ingredients dedans.

Je pris alors mon élans vers l’étage et accouru dans ma chambre, je me vêti alors , pris mon manteau le plus chaud en ce froid d’hiver, et parti de mon domicile en direction du petit magasin à l’autre bout du quartier. En sortant de chez moi j’apercu ma voisine Camille. Comme si cela ne suffisait pas elle vint vers moi et commença à me parler de sa famille, du travail ,et même de son chien.

Malheureusement pour elle ce n’étais vraiment pas le bon jour pour me parler comme tous les autres jours. J’esquivi alors la conversation et reparti en route vers le magasin. Arrivée là-bas , je fit mes deux achats et reparti en route de chez moi. Il était déjà presque midi et je n’avait toujours pas petit déjeuner. A mi-chemin je reçus un message de ma mère Anne-Marie qui expliquait qu’elle s’inquiétait pour moi suite à ma rupture avec Manon, et qu’elle viendrait passer le weekend chez moi. Il fallait donc que je vienne la chercher à la gare à 19 h. Cela m’agaçais car je n’avais point besoin de son réconfort et cela ne ferait qu’encombrer mon domicile. Mais bon…Elle étais déjà en route et je n’allais tout de même pas lui faire rebrousser chemin ; j’accepta donc...Le temps presse, je marchais alors très vite le reste du trajet qu’il me restais en espérant arriver avant midi chez moi.Arrivé devant chez moi, je regardais l’heure : midi cinq ! Tant pis pour le déjeuner cela pourrait attendre. J’entrouvrit alors la porte , il y avait une odeur nauséabonde, il faisait sombre, très sombre, cela ne m’inquièta pas plus que ca. Je pris alors mon déjeuner puis lit mon journal, quand soudain une forte fatigue me pris. Ce n’étais pas dans mon habitude mais je montais à l’étage et fit une sieste. En me réveillant il faisait nuit l’odeur étais devenue encore plus forte, j’étais sur le point d’étouffer...je descendit alors dans le salon en me précipitant. L’odeur devint plus forte

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