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Dissertation gargantua

Dissertation : Dissertation gargantua. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Décembre 2022  •  Dissertation  •  1 017 Mots (5 Pages)  •  415 Vues

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        Certains disent qu’ « Il faut rire tout en philosophant » comme l’évoquait autrefois Epicure. Tandis que d’autre déclarent : " Je me suis souvent servi de mon rire pour cacher ma timidité ou mon ignorance. " en faisant référence à Henri Salvador. Nous remarquons en effet que les relations entre le rire et le savoir ne sont pas abordées de la même manière. Mais tout d’abord, il faut définir ces deux termes. Commençons par le rire, celui-ci exprime une émotion souvent de gaité, ou un divertissement. Il est associé à une connotation positive et relève du comique comme l’ironie, l’humour, le sarcasme, la parodie ou encore la satire. Enfin, le savoir vient du latin « sapere » signifiant « qui a de la saveur ». Il représente la connaissance et l’éduction associé à l’intelligence te la mémorisation. A l’aide de Gargantua, un récit argumentatif humaniste publié en 1534 par François Rabelais un écrivains français humaniste de la renaissance reconnue encore aujourd’hui, nous allons étudier les liens qu’entretiennent le rire te le savoir. Pour cela, nous organiserons notre étude en deux grandes parties. Dans un premier temps, nous constaterons que le rire et le savoir sont complémentaires puis dans un second temps, qu’ils sont opposés. Nous les développerons ensuite en plusieurs sous-parties.

        Premièrement, penchons-nous sur la complémentarité dure rire et du savoir.

        Tout d’abord, nous remarquons qu’il a beaucoup de références historiques et de cultures mises en place par le billet du rire. En effet Rabelais se sert de la satire dans le domaine politique par exemple où il profite du contexte de guerre pour faire l’éloge de François 1er en le nommant « le coq blanc », en référence à la pureté du blanc et à la France par le coq, et où il dénonce Charles Quint en l’associant à Picrochole un mauvais roi dur et impulsif car, en effet, celui-ci déclare la guerre et ne cherche pas à apaiser les tensions.         

        Ensuite, on constate que le rire permet à Rabelais d’aborder les sujets fâcheux plus facilement parce ce qu’il met le lecteur a l’aise et parce ce qu’il l’amuse. En effet, Rabelais utilise une nouvelle fois la satire dans son œuvre pour critiquer les théologiens de la sorbonne qu’il désigne comme des ivrognes par le billet du personnage Janotus de Bargnardo dans les chapitres 18 et 19. Il évoque également le sujet de l’éducation a travers différents précepteurs sophistes aux façons d’enseigner diverse. Certes font apprendre les textes par cœur ce qui ne permet pas d’intérioriser les savoir comme au chapitre 21, alors que d’autre se penche sur une étude plus cultivante et bien plus détaillé. Grace à tout ces procédés, le lecteur est plus ouvert à la réflexion.

        Le rire rend également l’apprentissage plus divertissant et agréable. En effet, Rabelais utilise dans Gargantua des calembours et des jeux d’esprits comme dans le chapitre 5 avec un jeu de mots avec le terme « planète » et « les plats nets ».  Il nomme également les moines de noms drôles et ridiculisant. Il joue également d’énumérations comme dans le chapitre 22. Le lecteur s’amuse tout en apprenant.

        Enfin, le rire est au service du savoir. Il permet de mieux faire adhérer les critiques. Le rire est lui-même un savoir.

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