Dissertation " En quoi un livre peut-il faire naître son lecteur "

Dissertation

Sujet : En quoi un livre peut-il faire naître son lecteur ?

De nos jours, la littérature n’a plus le même succès auprès des plus jeunes qu’auparavant. Cela est probablement dû à l’essor des nouvelles technologies qui sont bien souvent aujourd’hui plus utilisées que les livres lus. Pourtant le livre est plein de ressources, certains vont même jusqu’à dire qu’un livre serait capable de faire naître son lecteur, comme Marguerite Yourcenar qui le fait dire au personnage principal de son roman Les Mémoires d’Hadrien. Ici nous parlons évidemment non pas d’une naissance biologique mais bien d’une naissance spirituelle, une ouverture à quelque chose de nouveau, ou encore du sens employée par Hadrien c’est-à-dire : « un coup d’œil intelligent sur soi-même ».

Ici est tout l’enjeu de cette production : faire comprendre en quoi un livre peut faire naître son lecteur.

Pour répondre à cette question, nous expliquerons dans un premier temps que la lecture peut aboutir à une nouvelle forme de plaisir encore inconnu, semblable à une seconde naissance. Puis nous verrons aussi que la lecture est une source de réflexion qui aide le lecteur à mieux se considérer lui-même.

La lecture fait découvrir une nouvelle forme de plaisir semblable à une seconde naissance. Certes à première vue nous pourrions nous demander si une nouvelle forme de plaisir peut être comparée à une naissance. Mais lorsque nous y réfléchissons un peu, une naissance c’est s’ouvrir à de nouveaux horizons. Or lire procure un plaisir qui n’est identique à celui occasionné par aucune autre activité. Donc suivant ce point de vue, lire fait bel et bien naître son lecteur.

Le plaisir que l’on ressent lors de la lecture peut se dissocier en deux catégories. Premièrement le plaisir par l’évasion, ce plaisir consiste à se plonger dans un nouveau monde qui est encore inconnu au lecteur. Ainsi il pourra se divertir tout en découvrant ce nouveau monde que celui soit réel ou non ou encore enjolivé ou non. Nous retrouvons cette mécanique de divertissement principalement dans les romans qui sont par excellence des œuvres de fictions et notamment dans les très connus romans de JRR Tolkien Le Seigneur des Anneaux. Dans ses romans, que JRR Tolkien a défini lui-même comme conte de fées pour adulte, il réussit à créer un monde imaginaire à part entière avec ses propres peuples et ses propres langues. Nous remarquons aussi ce même plaisir par l’évasion dans le roman d’Émile Zola pourtant si différent, Thérèse Raquin, qui a été publié en 1867. En effet, Thérèse Raquin n’est pas un roman fantaisiste mais bien un roman naturaliste. Cependant le lecteur est malgré tout plongé dans un univers rempli de tension, presque lugubre, le monde de Thérèse et de Laurent.

Mais de l’autre côté nous trouvons un plaisir totalement différent que peut inspirer la lecture, le plaisir par la beauté. Eh oui… qui ne s’est jamais émerveillé sur la forme d’un vers de Baudelaire ou sur la profondeur d’une phrase de Victor Hugo. Certains seront séduit par l’élégance de l’Albatros : « Exilé sur le sol au milieu des huées// Ses ailes de géant l’empêchent de marcher » tandis que d’autres préféreront la critique de l’amour dans les romans par Victor Hugo, dans Les Misérables.

Bref que ce soit par l’évasion ou par la beauté, le plaisir que

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