Dans quelle mesure la médecine est-elle remise en cause par ces auteurs ?
Commentaire de texte : Dans quelle mesure la médecine est-elle remise en cause par ces auteurs ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar inzastef • 30 Octobre 2017 • Commentaire de texte • 546 Mots (3 Pages) • 651 Vues
Séquence 1 : la place du médecin.
Méthodologie 1= La question de corpus.
Support= Montaigne, Molière, Camus.
Question : Dans quelle mesure la médecine est-elle remise en cause par ces auteurs ?
Au fil des siècles, les auteurs se sont emparés de grandes questions liées à l'humanité à travers différents genres argumentatifs. Définir l'objet d'étude.[pic 1]
Ainsi il n'est pas étonnant de retrouver dans plusieurs œuvres une réflexion autour de la médecine et de son efficacité. Le corpus que nous devons étudier s'interroge sur ce point voire remet en cause la médecine et les médecins. Présentation thème du corpus[pic 2]
Nous verrons alors dans quelle mesure la médecine est-elle remise en cause par ces trois auteurs.[pic 3]
Question posée.
Nous pouvons tout d'abord constater que ces trois extraits dénoncent la médecine et ses représentants. (présentation du premier point de comparaison).
C'est Montaigne, qui à travers son Essai de 1588 (présentation du premier texte), est le plus virulent. Le registre est très polémique notamment par l'emploi du champ lexical du mépris « aversion » (répété) « antipathie » ou encore « mépris ». (premier procédé et citation du texte). Molière préfère lui la dénonciation par le rire dans sa pièce Le Malade imaginaire. (deuxième texte). Le comique de répétition « le poumon » dévalorise ainsi le discours médical. Camus quant à lui (troisième texte), à travers le registre pathétique avec les souffrances de l'enfant dans La Peste « douleur » « gémissement » « épouvante », suscite chez le lecteur de la pitié afin de révéler les limites de la médecine.
Outre ces marques de la dénonciation c'est surtout l'impuissance des médecins qui est remise en cause. Le philosophe du XVIème siècle déroge à ses habitudes en partant de ses anecdotes familiales pour prouver que non seulement la médecine est incompétente mais qu'elle est même un danger « le dernier des quatre frères (...)fut seul qui se soumit à l'art médical (…) il mourut cependant avant les autres » Argument un peu forcé mais qui relègue la médecine au gré du hasard. C'est cette approximation qui mise en scène chez Molière avec le décalage entre les maux et la cause présumée « le poumon ». notons qu'à travers les propos du personnages de Toinette Molière affirme des médecins qu'ils « sont tous des ignorants ». Enfin Camus, plus empathique envers l'impuissance de la médecine montrent l'impossibilité de ces derniers à soulager la souffrance d'un enfant et à le guérir. « le docteur serrait avec force » « Rieux rencontre le regard de Tarrou qui détourna les yeux ».
Ainsi malgré la différence des genres et des registres employés, ces auteurs s'accordent sur ce point que les médecins et leur art ont encore beaucoup de progrès à faire. Cette image a évolué néanmoins avec les fabuleux progrès dont cette science a bénéficié ces dernières années.
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