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Crépuscule du soir

Commentaire de texte : Crépuscule du soir. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Mars 2016  •  Commentaire de texte  •  1 436 Mots (6 Pages)  •  810 Vues

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  Commentaire sur  Les séparés de Marceline Desbordes-Valmore

        Le poème « Les séparés » a été écrit en 1830 par Marceline Desbordes-Valmore, qui était surnommée « Notre Dame des Peurs », une écrivaine faisant partie du symbolisme. À seize ans elle se lance dans une carrière de comédienne pendant trente ans. Elle vivra une vie difficile à la perte de ses enfants. Elle était très estimée par des écrivains tels que Charles Baudelaire, Paul Verlaine, mais aussi Arthur Rimbaud. En 1859, elle meurt d'un cancer.

Ce poème est un quintil à rimes croisées, se composant de quatre alexandrins et un trisyllabe. Celui-ci parle de tristesse et de mort, c'est un poème lyrique dans lequel elle évoque ses sentiments après une séparatioin.

Comment ce poème montre la souffrance amoureuse de l'auteure ?

Pour répondre à cette interrogation, en première partie les sentiments de l'auteure seront étudié et en seconde partie, la façon d'écriture de Marceline Desbordes-Valmore dans ce texte.

        Dans ce poème et à travers tout le poème, l'auteure évoque ses sentiments, implicite ou explicitement, les plus flagrants sont l'amour et sa souffrance.

        Tout d'abord, l'auteure écrit ce poème après s'être séparé d'un homme, tout au long du texte on retrouve donc des paroles d'amour. On retrouve au vers 2 que « Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau », seuls les étés passés avec lui sont beaux, que les suivant qu'elle a passé sans lui, ne sont pas beaux, elle a donc un manque qui renvoie à l'amour qu'elle avait ou a pour lui. Le vers suivant, « J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre» (v.3), ses bras était ouvert seulement pour lui, maintenant qu'il est parti elle les a refermé et insinue qu'elle ne pourra plus tomber amoureuse, et par conséquent ne prendra plus personne dans ses bras. On retrouve un champ lexical autour de l'amour, avec « coeur » répété trois fois (v.4;17;19), avec le verbe « aimer », « je t'aimais » (v.7) et « tu m'aimes » (v.8). Avec ce verbe répété deux fois à la rime l'un après l'autre, on constate que elle l'aimait au passé, donc elle ne l'aime plus, en revanche, lui l'aime au présent, l'aime maintenant, sur le moment d'écriture, cela insiste donc sur l'amour ressenti mais ils n'ont pas été ressenti au même moment. Dans la même strophe, « t'aimais » rime avec « jamais », on peut penser que c'était un amour impossible. On retrouve au vers 6 « nous » qui renvoie directement au couple. Au vers 7, elle dit « Ne demande qu'à Dieu... », cela veut dire que seule dieu sait comment elle a pu l'aimer, et cela peut faire penser que c'est lui son dieu.

        Dans ce texte, on ne retrouve pas seulement de l'amour, on y retrouve aussi de la souffrance. Elle commence directement « Je suis triste, et je voudrais m'éteindre. » (v.1), elle est tellement triste qu'elle veut mourir, elle ne veut plus ressentir d'amour. Elle utilise un euphémisme pour mettre en valeur sa souffrance. Vers 4 on retrouve, « Et frapper à mon cœur, c'est frapper au tombeau » elle fait un comparaison entre son cœur et un tombeau, ils sont semblable. « Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau » (v.2), reflète l'amour mais tout aussi bien sa souffrance, les beaux étés sans lui c'est l'obscurité totale, ca insiste donc sur sa douleur, mais aussi, c'est un parallélisme de construction, sans lui égal sans flambeau, qui veut dire donc que lui est son flambeau, donc il était sa lumière. Au vers 6, « n'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes », tout les deux doivent oublier le couple qu'ils formaient. « Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes, c'est entendre le ciel sans y monter jamais. » (v.8-9) le mot « fond » dans cette phrase insiste sur la distance qui les sépare, « fond de ton absence » montre un éloignement physique ou morale, c'est une torture pour elle d'être loin de lui. On retrouve «je te crains, j'ai peur de ma mémoire » (v.11), elle le craint car elle souffre, elle a peur de sa mémoire, de ses souvenirs avec lui qui la font souffrir.

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