Crépuscule de Guilllaume Apollinaire Lecture linéaire

« Crépuscule » de Guillaume Apollinaire

Introduction : 

Apollinaire :Une création riche et varié, roman, théâtre, et surtout poèsie. Ami des peintres et un connaisseur des arts nouveaux (théoritien). Grand amoureux mais malheureux en amour. Ces œuvres vont s’inspirer et se ponctuer par ses relations : elles nourrissent ses créations.

Poème→ *Poèmed’inspiration allemande (voyage en Allemagne) 1er titre « Le Vent du Rhin ». Version manuscrite en 1905 pour Picasso, titre : « Spectacle ». Publier dans une revue en 1909.

        *Très probablement inspiré des deux tableaux de Picasso : - « Famille de Saltinbanques »

                                                                        - « Famille de Bateuleurs »

        *Fait l’évocation mélancolique d’un spectacle de cirque, s’ajoute une tonalité hélégiaque car il dépend un moment de la journée touchée par la progression de la nuit. Le poème associe donc une  dimension picturale à une scène étrange, irréelle, merveilleuse et fantastique ; ainsi qu’une dimension symbolique forte : en effet le poète se charge de nombreux symboles.

Nous verrons en quoi se poème est un poème picturale a forte charge symbolique dont l’écriture tente de mettre à distance la mélancolie.

Composition du poème :

  *forme classique:5 quatrain ; octosyllabes ; rimes variées

  *composition narrative et dinamique, descriptive et stastique d’une succession de tableaux. Strophes 1,2,3,4 : un cadre spatio temporelle, un personnage, une action

strophes1→ préparation d’Arlequine

strophe2→ début du spectacle

strophe3→ élargissements

Crépuscule : -moment du couché du soleil → passage, altération donc passage de la vie à la mort.

                 -abscence de déterminant → accentu l’intemporalité et l’atemporalité(en dehors du tps)

- dédicace : « à Marie Laurencin » muse et compagne du poète de 1907 à 1912, elle est peintre→ il affiche la dimension picturale (fréquente bcp de peinture et critique la peinture et la poésie)

Strophe1 : - commence par « Frôlée » : participe passé anteposé tout le groupe adjectivale a une                fonction aposé, effet d’attente et champ lexical de sensation

                 -expression de la tombé du jour : « ombres des morts » → champ lexical de la mort /         reprise avec « le jour s’exténu » → personnification

                 -quasiment tous le poème est au présent → intemporalité, atemporalité

                 - « Arlequine » annonce l’arrivé du personnage de la « Comedia dell Arte » : Arlequin.

                 *rappelle le goût d’Apollinaire et ses amis pour le cirque et les spetacles de rue

                 *monde marginale :soit elle s’est mise nue pour être authentique, la mort s’approche

                -dimension sensuelle confirme « Frôlée »

                 -idée de contemplation → tableaux(avec « mire ») fait penser à un tableau narcissique car s’observer sur l’eau morte lui fait voir sa mort

Strophe2 : - « charatan » monde de l’illusion (faux docteur) → bonimenteur, deuxième personnage du cirque

- « crépusculaire » → crépuscule, humeur sombre, malade opposition car un charlatant attire les gens avec des discours joyeux → oxymore

- les « tous » appartiennent à la magie renvoi à son mode de fonctionnement : surprise, …

- figure attirante

Vers7 et 8 : évocation de la tombé de la nuit « sans teinte » « pâles » → maladie

-sensation visuelle → pas de couleurs

Strophe 3 et 4 :  -le spectacle vers9 : « tréteaux » scène en bois pour le spectacle de rue.

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